Les projets de « voitures volantes » se sont multipliés ces dernières années avec beaucoup d’annonces sans lendemain. Mais maintenant que la vague est quelque peu retombée (avec les financements qui allaient avec), seuls les programmes les plus sérieux poursuivent leur développement. C’est le cas d’AeroHT, premier constructeur à avoir reçu l’autorisation du gouvernement chinois pour continuer ses tests.
La « voiture volante » X2 a été créée par AeroHT, la division du constructeur automobile XPeng chargée de la conception des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux électrique (eVTOL). Le véhicule est le premier du genre à avoir obtenir un feu vert conditionnel de l’administration de l’aviation civile chinoise pour poursuivre ses vols opérés par un pilote humain dans le pays.
Une première voiture volante commercialisée dès 2024 ?
Cette autorisation était vitale pour AeroHT, qui a l’intention de lancer la production de masse de ses appareils eVTOL à partir de l’année prochaine. Depuis sa création en 2013, cette entreprise a réalisé plus de 15.000 vols en toute sécurité, avec comme objectif de combiner les technologies automobiles et aérospatiales.
Le constructeur travaille sur une « vraie » voiture volante baptisée X3, qui sait conduire, se garer et décoller par elle-même. Mais le succès est venu prématurément avec le modèle X2 qui, malgré son absence de roues, est tout de même qualifié de « voiture volante » par AeroHT. Et pour cause, la X2 partage beaucoup d’éléments avec la berline P7 de XPeng.
Avec cette autorisation en poche, la société peut multiplier les tests en vol habité pour accumuler un maximum de données et ainsi améliorer ses véhicules volants. XPeng a annoncé à l’automne dernier vouloir commercialiser un premier modèle dès 2024 ! Il faudra débourser 1 million de yuans, soit près de 140.000 euros, pour prendre le volant de cette drôle de voiture.
Electrek