Viendront, ne viendront pas? Le prince Harry et Meghan Markle sont attendus au couronnement de Charles III, à Londres, le 6 mai. La duchesse de Sussex, si elle accompagne son époux, n’échappera pas à un point protocolaire embarrassant pour elle…
La coïncidence du couronnement de Charles III avec le quatrième anniversaire d’Archie, ce 6 mai, est une moindre contrariété. Dans l’hypothèse de retrouvailles avec les Windsor, la duchesse a cru bon d’ébruiter courant janvier, alors que Le Suppléant s’imposait comme un succès commercial, mais un vrai fiasco en terme d’image, qu’elle avait émis des « réserves » sur la rédaction de l’ouvrage. Si elle se rend au Royaume-Uni, elle n’échappera pas une obligation protocolaire : faire la révérence à Kate Middleton. La mort d’Elizabeth II a bougé les lignes.
Charles est devenu roi, mais William et Kate, précédemment connus sous les titres de duc et duchesse de Cambridge, ont également été promus aux titres de prince et princesse de Galles. Dans la hiérarchie des titres, Kate, tout comme Camilla, précède ainsi Meghan, qui, selon l’usage, devrait marquer son respect en la saluant avec une génuflexion. Moment humiliant, alors que Le Suppléant revient longuement, et de manière partiale, sur la brouille entre les deux duchesses pendant les préparatifs du mariage des Sussex, en mai 2018. Les Mémoires de Harry évoquent, en outre, la froideur de Kate et une jalousie grandissante envers Meghan. Ambiance.
Au Royaume-Uni, les paris vont bon train sur le motif d’une absence de Meghan annoncée à la dernière minute : troisième grossesse, anniversaire d’Archie, engagement au profit d’une association… L’épouse de Harry travaillerait activement à une réhabilitation de leur image, non pas à travers ses propres Mémoires comme certains l’ont annoncé, mais à travers de nouveaux projets, comme la réouverture de son blog lifestyle The Tig et la production de comédies romantiques pour Netflix. Le karma est toutefois joueur. Meghan Markle est traînée en justice par sa demi-soeur aînée Samantha pour « diffamation et mensonges préjudiciables » et la juge américaine Charlene Edwards Honeywell en charge du dossier n’a pas exclu un témoignage sous serment de la duchesse, qui espérait se dérober. Splendeur et misères des courtisanes…