L’apport en vitamine D est restreint, pour certains, à la seule exposition au soleil, ce qui est archifaux ! Cette vitamine essentielle au bon fonctionnement de l’organisme se trouve dans plusieurs aliments.
En effet, la vitamine D agit positivement sur le renforcement aussi bien des tissus osseux et musculaires que sur le système immunitaire. Son principal rôle consiste en l’augmentation de la concentration du calcium et du phosphore dans le sang. Sa contribution à la régulation hormonale, à la différenciation de l’activité des cellules du système immunitaire ainsi que celle de certaines cellules cutanées n’est pas moindre.
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Mais revenons à la concentration du calcium dans le sang qui s’avère capitale à la bonne santé. Il faut dire qu’une bonne concentration du calcium dans le sang garantit une minéralisation optimale des tissus osseux, ce qui assure la bonne santé des os, des cartilages et des dents. Le calcium joue un rôle primordial dans la contraction musculaire. Il assure une bonne transmission nerveuse tout comme il contribue à une coagulation adéquate du sang.
Quels aliments choisir ?
Pour s’auto-assurer un apport approprié en vitamine D, il convient de s’exposer au soleil entre 15 et 20 minutes chaque jour en évitant, évidemment, le soleil de plomb en été. Parallèlement, consommer des aliments riches en vitamine D exige d’introduire dans son assiette du poisson gras (comme la sardine, le maquereau, le hareng ou encore le saumon), des abats, de la viande et de consommer des produits laitiers, du jaune d’œuf, du chocolat noir, du beurre, de la margarine, ainsi que des céréales enrichies à la vitamine D.
Apport nutritionnel recommandé par tranches d’âge
Il est important à savoir que les produits laitiers assurent jusqu’à 63% de l’apport en vitamine D, recommandé aux enfants âgés de moins de dix ans. L’apport nutritionnel journalier, recommandé aux enfants âgés de 1 à 3 ans, est de 5,2 microgrammes. Pour les enfants âgés de 4 à 10, il est de 2,6 microgrammes par jour. Il est de 2,9 microgrammes pour les enfants de 11 à 17 ans et de 3,1 microgrammes pour les adultes.
Déficience et conséquences
A défaut d’un apport suffisant en vitamine D, le risque de la carence entraîne une série de troubles et de problèmes de santé notamment des troubles musculaires pouvant provoquer une baisse du tonus musculaire, crises de tétanie ou encore des convulsions. Des problèmes osseux risquent de surgir, notamment l’ostéomalacie chez les adultes et le rachitisme chez les jeunes en pleine croissance. Le risque de déformation osseuse, de diminution de la masse osseuse et de fracture s’avère être plus élevé en cas de déficience en vitamine D associée à un manque d’activité physique.
Compléments alimentaires et risque d’hypercalcémie
Si la vitamine D se présente comme fondamentale à notre organisme, elle l’est encore plus chez certaines catégories comme les personnes âgées dont la capacité à synthétiser la vitamine D est atténuée en prenant de l’âge, d’où le risque d’ostéoporose. Autres populations à risque : les nouveau-nés, les nourrissons, femmes enceintes, les femmes ménopausées et les personnes à peau mate ou foncée. Pour ce, la prise de la vitamine D en complément alimentaire pourrait être prescrite par le médecin. Cependant, en cas d’une alimentation riche en vitamine D, les compléments alimentaires risquent d’être à l’origine d’une hypercalcémie ou augmentation du taux de calcium dans le sang, ce qui entraîne la calcification de certains tissus. Notons que l’hypercalcémie peut avoir des conséquences cardiaques et rénales redoutables. Un excès de vitamine D peut être décelé via des troubles gênants comme les maux de tête, la nausée, le vomissement, la perte de poids et une fatigue intense.
lapresse
