Kinshasa, 20 février 2023 (ACP).- La loi organique constitue le creuset juridique de la mise en œuvre du devoir sacré de redevabilité, a déclaré le premier président de la cour des comptes lors de la journée de vulgarisation de ladite loi organisée par cette haute juridiction de la République démocratique du Congo.
« Nous voulons rappeler ici à l’auguste auditoire que la loi organique de la cour des comptes constitue le creuset juridique de la mise en œuvre du devoir sacré de redevabilité de tout agent public qui intervient dans la gestion des finances et des biens publics », a souligné Jimmy Munganga Ngwaka.
« Les gestionnaires des entreprises du portefeuille de l’Etat et des établissements publics n’échappent nullement à ce devoir sacré de redevabilité ; la même loi organique en article 30, leur fait obligation, sous peine de sanction pour faute de gestion, de transmettre les comptes annuels dans les trois lois de leur adoption par l’assemblée générale, le conseil d’administration ou l’organe qui en tient lieu », a-t-il dit.
Le comptable public que cette loi organique reconnait en son article 2 comme un acteur principal dans l’exécution du budget du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales à côté de l’ordonnateur, ne pouvait pas lui non plus échapper au devoir sacré de redevabilité, surtout que c’est par lui qu’entrent et sortent les deniers publics.
Selon le premier président de la cour des comptes, l’assainissement de l’environnement des finances et des biens publics passent par la revalorisation du comptable.
En tant qu’acteur clé dans la gestion des finances et des biens publics, le comptable public doit apprendre à s’assurer en tant que tel.
AGP