Les implants Neuralink soupçonnés de transporter des bactéries et virus pathogènes

Un groupe de défense des animaux accuse la start-up Neuralink d’avoir manqué à ses obligations en matière d’hygiène après des expériences sur des singes, et de mettre en danger la sécurité humaine. Une enquête du ministère américain est en cours.

La  Neuralink d’ est accusée de transporter de manière illégale des agents pathogènes, possiblement dangereux pour l’humain selon l’agence Reuters. « Nous menons une enquête pour nous assurer que Neuralink respecte pleinement les réglementations fédérales et protège ses travailleurs et le public contre des agents pathogènes potentiellement dangereux », a déclaré jeudi dernier le porte-parole du ministère américain des transports.

Tout a commencé avec l’alerte donnée par un groupe de défense des animaux (le PCRM) au secrétaire aux transports. Une lettre adressée à ce dernier compile des emails et documents suggérant un emballage et un déplacement non sécurisés d’implants retirés du  de singes décédés, lors d’expériences menées en 2019. Le courrier du PCRM indique que les dispositifs cérébraux contaminés par des agents pathogènes – tels que le staphylocoque résistant aux antibiotiques et le virus de l’herpès B – ont été manipulés sans désinfection, puis non protégés avant le transport. Le groupe estime que ces agents pathogènes pourraient causer de sérieux problèmes de santé chez les humains infectés, tels que des infections sanguines, des pneumonies et de graves lésions cérébrales.

Neuralink vise à développer des composants électroniques pouvant être intégrés dans le cerveau, par exemple pour augmenter la mémoire ou même éventuellement pour mieux marier le cerveau et l'intelligence artificielle. © Jacky, Adobe Stock

NEURALINK VISE À DÉVELOPPER DES COMPOSANTS ÉLECTRONIQUES POUVANT ÊTRE INTÉGRÉS DANS LE CERVEAU, PAR EXEMPLE POUR AUGMENTER LA MÉMOIRE OU MÊME ÉVENTUELLEMENT POUR MIEUX MARIER LE CERVEAU ET L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE.

Des cas de maltraitance animale ?

Ce n’est pas la première plainte menée à l’encontre de la société neurotechnologique. En décembre dernier, elle a été l’objet d’une enquête fédérale sur une potentielle maltraitance animale, toujours selon Reuters. L’entreprise aurait tué environ 1 500 animaux avec des expériences menées depuis 2018. « Certains membres de son personnel se sont plaints en interne de la précipitation des expériences, causant des souffrances et des décès inutiles », écrit Reuters. Affaires à suivre donc.

futura

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