Plusieurs milliers de militaires français et étrangers sont engagés dans cet exercice de grande ampleur à travers l’Hexagone
C’est une opération inédite dans l’Hexagone. La deuxième des quatre phases de l’opération Orion 23, décidée en 2020 par l’État-major des armées, a débuté le 16 février. L’objectif est de répondre aux enjeux des conflits modernes et « de mettre en synergie l’entraînement de l’ensemble des armées, directions et services sur un scénario de haute intensité prenant en compte les domaines transverses tels que la guerre informationnelle, la logistique ou le spatial », indique le ministère des Armées.
7000 militaires s’apprêtent à participer à la phase d’entrée en premier #ORION23, combinant l’ensemble des capacités des armées 🇫🇷 dans tous les milieux et champs et mettant en œuvre notre capacité de réaction rapide et d’entrée en premier sur un théâtre d’opération. pic.twitter.com/YuOoLQ884X
— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) February 21, 2023
À quelques jours du premier anniversaire du lancement de la guerre en Ukraine, l’enjeu est de taille. La manœuvre de grande ampleur doit permettre d’évaluer les capacitésde la France, mais aussi celle de ses alliés, à intervenir en terrain hostile. Au total, près de 7 000 soldats sont engagés pendant un mois dans le Sud-Ouest et en Méditerranée pour cette deuxième phase. Un tel exercice n’avait pas eu lieu sur le territoire français depuis 30 ans.
Parachutage, combats d’artillerie…
Au programme, parachutages et débarquements amphibies, réalisés dans la région de Sète et de Castres. Lors des prochaines phases qui débuteront mi-mars, Orion se poursuivra avec une période de gestion de crise interministérielle afin de mettre à l’épreuve la résilience des institutions.
« Du fait de son étendue géographique, temporelle et humaine mais aussi par son intense travail de planification opérationnelle, Orion est un véritable défi logistique, organisationnel et intellectuel pour les Armées »
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