ChatGPT : Pour Bill Gates, cette intelligence artificielle « va changer le monde »

Pour le cofondateur de Microsoft, cette technologie pourrait notamment être utile dans les domaines de l’éducation et de la médecine

Accessible depuis quelques mois au grand public, l’intelligence artificielle ChatGPT a bluffé de nombreux utilisateurs par la qualité de ses réponses aux verses questions posées à l’algorithme. Parmi les personnes séduites, on retrouve notamment Bill Gates. L’entrepreneur milliardaire s’est à nouveau exprimé au sujet du chatbot d’OpenAI à l’occasion d’une interview publiée ce mardi par le média économique allemand Handelsblatt et relayée par 01net.

Une compréhension qui fait toute la différence
Bill Gates a d’abord précisé en quoi cette intelligence artificielle était révolutionnaire à ses yeux. Il a souligné que ChatGPT pouvait déchiffrer et réaliser du contenu, comme d’autres algorithmes, mais était aussi capable de comprendre cette matière. Le cofondateur de Microsoft s’est réjoui des applications concrètes possibles pour ces « nouveaux programmes ». Ils « rendront de nombreux emplois de bureau plus efficaces en aidant à rédiger des factures ou des courriels », a-t-il estimé.

Bill Gates n’a pas hésité à assurer que « cela va changer le monde ». Dans le détail, il a précisé que la technologie d’OpenAI pourrait avoir un « impact énorme » dans les domaines reposant beaucoup sur la lecture et l’écriture, comme l’éducation ou la médecine. L’intelligence artificielle est d’ailleurs d’ores et déjà utilisée pour traiter de lourdes bases de données et améliorer la précision des diagnostics. Récemment, ChatGPT a même failli réussir un examen de médecine américain.

Microsoft impliqué
Bill Gates a toutefois tenu à expliquer au quotidien allemand qu’il n’était pas neutre au sujet de ChatGPT. Microsoft, dont il est toujours l’un des membres du conseil d’administration, a en effet investi 10 milliards de dollars dans OpenAI et a dernièrement intégré le chatbot à son moteur de recherche Bing. Le milliardaire de 67 ans a également envisagé d’utiliser cette technologie dans le cadre de sa fondation humanitaire, en particulier pour fournir une assistance médicale aux « personnes en Afrique qui n’ont pas accès à un médecin ».

L’ex-PDG de Microsoft reste malgré tout conscient des limites actuelles de ChatGPT, jugeant que les outils de ce type « nécessitent trop de calculs » et « ne sont pas toujours précis ». Il a évoqué des progrès majeurs à venir dans les deux prochaines années, qui rendront les programmes encore plus efficaces.

20minutes

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