Ligue des champions : Lukaku offre la victoire sur le fil à l’Inter Milan contre Porto

L’attaquant belge Romelu Lukaku a libéré mercredi l’Inter Milan en fin de match contre le FC Porto (1-0), offrant un court avantage aux Italiens avant le huitième de finale retour au Portugal.

Romelu Lukaku a sorti l’Inter Milan du piège tendu par le FC Porto de Sergio Conceiçao en assommant en fin de match des Dragons réduits à dix (1-0), mercredi 22 février à San Siro en huitième de finale aller de Ligue des champions.

« Romelu, Romelu ! », ont pu chanter les tifosi nerazzurri, soulagés, quand le Belge, entré en début de seconde période, a libéré San Siro en marquant en deux temps. Il a repris un ballon d’abord renvoyé par le poteau sur une première tête, sur un centre de Nicolo Barella (86e).

Onana déterminant
Les Nerazzurri remercieront longtemps « Big Rom » d’avoir forcé le verrou portugais, qui n’a cédé que quand les Dragons se sont retrouvés à dix après l’exclusion d’Otavio (78e) pour un second avertissement. Mais ils n’oublieront pas leur gardien André Onana, auteur de plusieurs parades déterminantes, dont un double arrêt incroyable en début de seconde période dont les attaquants portugais ne sont pas revenus.

Si les Portugais, battus pour la première fois depuis quatre mois après 22 matches sans revers (toutes compétitions confondues), restent en course, Simone Inzaghi a réussi un joli coup en matant un Porto qui, depuis l’arrivée de Conceiçao sur le banc en 2017, a régulièrement pris le dessus sur les clubs italiens.

Comme attendu, les deux ex-coéquipiers de la Lazio Rome se sont livré un match à l’italienne, avec une attention maximale portée sur la tactique et une prise de risque calculée.

Edin Dzeko, préféré à Lukaku au coup d’envoi, a peiné à trouver de l’espace et c’est finalement de la gauche qu’est arrivé le danger côté intériste, de Federico Dimarco. Le latéral a été impliqué sur les trois meilleures occasions intéristes de la première période.

Sur son centre, Lautaro Martinez n’a pas cadré sa tête (13e). Puis après une combinaison avec Hakan Calhanoglu, sur corner, le Turc a testé la détente de Diego Costa d’une frappe de loin (18e).

Et juste avant la pause, Dimarco a cette fois trouvé la tête d’Alessandro Bastoni mais le gardien de l’équipe du Portugal a encore été impeccable (45+3e).

Coaching gagnant d’Inzaghi
Mais l’Inter a globalement été excessivement prudente, redoutant les contres des Dragons agressifs et compacts autour du vétéran Pepe mais toujours prêts à jaillir en contre.

Après un renvoi approximatif de Milan Skriniar, Marko Grujic a d’abord tiré au-dessus (27e). Peu après, il a buté sur un André Onana déjà décisif, le gardien n’étant pas malheureux ensuite de voir Galeno mettre sa tête à côté (37e). Dès la reprise, le portier camerounais a dû encore sortir le grand jeu ; d’abord sur une frappe à ras de terre de Taremi (52e) puis avec une double parade de haut vol sur sa ligne devant Zaidu puis encore Taremi (57e) !

San Siro a apprécié, Inzaghi beaucoup moins et c’est le moment qu’il a choisi pour lancer Lukaku. Le Belge, lui aussi solidement surveillé, a d’abord failli offrir le but à Lautaro Martinez, un peu trop court (72e). Mais une fois l’Inter à onze contre dix, il a pu trouver l’espace pour enfin libérer San Siro, étant même tout près de doubler la mise dans la foulée. Une jolie façon pour « Big Rom » de tourner peut-être enfin la page d’un Mondial raté.

AFP

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