Salon de l’agriculture : « On ne peut plus demander gentiment », un militant écologiste interpelle vigoureusement Emmanuel Macron

France's President Emmanuel Macron (C), flanked by 'Renaissance' senator Francois Patriat (R), gestures as he visits the 59th edition of the Agriculture fair on its inauguration day in Paris on February 25, 2023. - The 2023 edition of the International Agriculture Fair takes place in Paris from February 25 till March 5, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)

L’édition 2023 du Salon de l’Agriculture s’est ouverte ce samedi 25 février à Paris. Le président de la République a été alpagué par un militant écologiste dans un échange plutôt houleux.

Pour sa première journée d’ouverture, le Salon de l’Agriculture démarre fort. Ce samedi 25 février, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est rendu à la Porte de Versailles, à Paris, pour échanger avec les professionnels du monde agricole. Dans un contexte économique préoccupant lié à l’inflation, Emmanuel Macron s’attend donc à recevoir quelques protestations.

La première ne s’est pas fait attendre. Peu après midi, ce samedi, un militant du collectif écologiste « Dernière rénovation » a tenu à s’adresser au chef de l’État. Dans un échange tendu, le jeune homme, qui arborait un t-shirt barré de la mention « À quoi tu sers ? » a exhorté le président à « écouter les rapports scientifiques » sur le changement climatique.

Bien que son locuteur cherche désespérément à lui répondre, le militant refuse de lui donner la parole : « On ne peut plus demander gentiment, c’est nos vies qui sont en jeu ». « Vous êtes la démonstration d’une forme de violence civique », lui a rétorqué Emmanuel Macron, en l’interrogeant : « Je suis élu par un peuple français, vous êtes élus par qui ? ».

« Eh ben alors, partez, si ce n’est pas un débat »
Le dialogue de sourd qui oppose les deux hommes s’achève brutalement. « C’est pas un débat ! », vocifère le militant. Ce à quoi Emmanuel Macorn répond « Et ben alors, partez, si ce n’est pas un débat ! ». Un échange qui témoigne d’un certain ressentiment vis-à-vis de l’urgence climatique et que le Président risque de revivre une seconde fois, pendant son mandat. Pour rappel, Emmanuel Macron avait reçu un œuf sur la tête lors de sa visite en 2017.

ladepeche

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