J’ai un métabolisme « lent », qu’est-ce que ça signifie ?

On vous a déjà dit que vous aviez un métabolisme lent, mais vous n’avez aucune idée de ce que cela implique ? Découvrez ici les signes qui doivent vous mettre sur la piste, et les astuces qui vous permettront de le booster

Sommaire

_Définition : qu’est-ce qu’un métabolisme lent ?

_Quels sont les signes d’un métabolisme lent ?

_Causes : d’où vient ce type de métabolisme lent ?

Solutions : comment débloquer, faire accélérer et booster son métabolisme lent pour maigrir ?
Le métabolisme désigne la faculté de notre organisme à gérer et transformer nos calories en énergie pour alimenter nos cellules. Comment savoir si vous avez bien un métabolisme lent ? Quel impact cela a-t-il sur votre cops ? Et comment booster ce mécanisme pour faciliter la perte de poids ? Réponses.

Définition : qu’est-ce qu’un métabolisme lent ?
Le métabolisme désigne l’ensemble des réactions physico-chimiques qui se produisent dans nos cellules. Autrement dit, il permet à notre organisme de convertir les nutriments en énergie pour préserver nos fonctions vitales. Essentiel à notre survie, il peut toutefois être influencé par différents facteurs, tels que l’alimentation, l’exercice physique et les hormones.

Il existe deux principaux types de métabolisme, le métabolisme lent et le métabolisme rapide. Le temps et l’énergie dépensés par notre corps pour métaboliser les nutriments diffèrent selon le type de métabolisme.

Les personnes au métabolisme rapide convertissent plus rapidement et plus facilement les aliments en énergie. Au quotidien, elles consomment de l’énergie plus rapidement et en plus grande quantité, ce qui explique qu’elles brûlent plus de graisses et sont moins sujettes à la prise de poids. Concrètement, leur énergie est soit intégralement utilisée, soit « jetée » : le corps utilise ce dont il a besoin et ne stocke rien.

Les personnes au métabolisme lent, elles, ont plus facilement tendance à prendre du poids, et plus difficilement tendance à en perdre. De fait, leur corps utilise moins d’énergie pour assurer ses fonctions vitales. Conséquence fâcheuse : il prend l’habitude d’économiser l’énergie dont il ne se sert pas, et de la conserver sous forme de graisses, ce qui engendre souvent une accumulation de kilos difficiles à perdre.

Test : comment savoir si vous avez un métabolisme lent ou rapide ?
Si vous n’êtes pas tout à fait sûre de votre type de métabolisme, vous pouvez réaliser un test du taux métabolique au repos (RMR) chez un médecin. Plusieurs symptômes peuvent toutefois vous mettre la puce à l’oreille.

Quels sont les signes d’un métabolisme lent ?
Vous souffrez de fatigue chronique
Les personnes dont le métabolisme est plutôt lent sont souvent en proie à une fatigue intense et à un manque d’énergie. Si vous vous trouvez souvent dans cette situation alors que vous dormez suffisamment, vous êtes peut-être concernée.

Un métabolisme lent se caractérise par la facilité à prendre du poids : le moindre excès se voit sur la balance. Si vous continuez à prendre du poids en dépit de vos efforts alimentaires, vous avez certainement un métabolisme lent.

Vous êtes très sensible au froid
Une température corporelle basse est souvent un signe d’alerte. Si vous avez souvent froid (notamment aux extrémités) et que vous mal à vous réchauffer votre métabolisme fonctionne plus lentement que la moyenne.

Vous avez des cheveux secs et fragiles
Des cheveux secs ou cassants doivent alerter : votre métabolisme tourne probablement au ralenti.

Votre peau est sèche – voire très sèche
Si votre peau semble très sèche, notamment au niveau des coudes et des talons, c’est que votre métabolisme prend son temps et stocke.

Vos ongles sont cassants
Des ongles cassants peuvent être le signe d’un métabolisme ralenti.

Fringales : vous avez souvent envie de sucre
Si vous êtes régulièrement en proie à des fringales ou à des envies de sucre, c’est peut-être à cause de la baisse de la quantité d’énergie disponible pour maintenir les fonctions vitales du corps

Les migraines sont malheureusement un symptôme courant qui entraînent d’importants maux de tête. Elles peuvent, entre autres, être favorisées par un ralentissement du métabolisme.

Causes : d’où vient ce type de métabolisme lent ?

La « rapidité » de notre métabolisme ne dépend pas de notre bon vouloir, mais de nombreux facteurs, comme :

_l’âge (plus on vieillit, plus notre corps perd de la masse musculaire et brûle lentement les calories) ;

_le sexe (théoriquement, les hommes ont un métabolisme plus rapide que celui des femmes, car ils ont une masse musculaire plus développée) ;

_et l’activité physique (un corps musclé dépense plus de calories au quotidien, même lorsqu’il est au repos. Si vous réduisez drastiquement votre activité sportive, vous risquez de perdre en masse musculaire, donc d’altérer votre métabolisme)

De nombreux autres facteurs influencent le métabolisme, comme la génétique, mais aussi le sommeil et l’alimentation. Un déséquilibre hormonal ou une maladie (diabète, hypothyroïdie ou hyperthyroïdie, etc) sont aussi souvent à l’origine d’un ralentissement du métabolisme.

Enfin, les régimes trop restrictifs peuvent avoir un impact négatif sur notre métabolisme : lorsque l’organisme ne reçoit plus suffisamment de calories et de nutriments, il peut entrer en mode « survie » et ralentir le métabolisme pour économiser l’énergie. À court terme, ces régimes entraîne peut être une perte de poids, mais à long terme, c’est une autre histoire (effet yoyo, difficultés à reperdre du poids, etc). Par ailleurs, les régimes trop restrictifs peuvent être à l’origine de carences nutritionnelles et entraîner des problèmes de santé à long terme. Un régime alimentaire équilibré et adapté à vos besoins est indispensable pour garder un métabolisme efficace. Et d’autres solutions permettent de le booster.

Solutions : comment débloquer, faire accélérer et booster son métabolisme lent pour maigrir ?
Comme indiqué ci-dessus, il est possible de donner un coup de pouce à votre métabolisme pour le booster et perdre les kilos accumulés. On fait l’inventaire.

S’hydrater régulièrement
Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour permet de drainer les toxines hors de l’organisme et d’atteindre plus rapidement la satiété (donc de moins manger).

Pour rappel, la déshydratation entraîne une fatigue importante et un ralentissement du métabolisme. Pensez donc à vous hydrater tout au long de la journée. Les plus étourdis peuvent miser sur des applications qui mettent en place des rappels automatiques. Quant à ceux qui « n’aiment pas l’eau », ils peuvent toujours y ajouter une goutte de citron, misez sur des eaux aromatisées, sur des aliments riches en eau (pastèque, melon, concombre, etc), ou encore des gourdes simulant une odeur agréable pour encourager l’hydratation.

Prendre soin de son sommeil
Dormir suffisamment permet de booster son métabolisme. En effet, le manque de sommeil dérègle la production des hormones de la satiété. Adoptez une bonne hygiène de sommeil en vous couchant aux premiers signes de fatigue (idéalement à une heure régulière). Évitez les repas trop copieux et les écrans avant de dormir, limitez la pollution sonore, ne chauffez pas trop votre chambre, et tout ira pour le mieux.

Manger régulièrement, en petites quantités

L’alimentation joue évidemment un rôle indispensable dans le métabolisme. La régularité est une des clés du succès : on mise sur trois repas par jour (ne sautez pas le petit-déjeuner), à heures régulières, en prenant bien le temps de mastiquer. Il est aussi préférable de se concentrer sur l’instant présent plutôt que de manger devant un ordinateur ou une télévision.

Pour stimuler votre métabolisme et favoriser la perte de poids, misez sur des protéines, des fibres alimentaires, des aliments riches en vitamine B et dites adieu aux produits industriels gras et sucrés qui risquent d’augmenter votre résistance à l’insuline.

Rester en mouvement
Vous en avez peut-être assez de l’entendre, mais l’activité physique est indispensable pour votre santé – et votre métabolisme. Plus vous bougez, plus votre organisme puise dans ses réserves. Commencez par faire plus d’exercice au quotidien : levez-vous pour une pause thé vert ou café au bureau, prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur, descendez un arrêt de métro plus tôt pour marcher un peu plus, etc.

En complément, une activité sportive hebdomadaire permet de stimuler encore plus le métabolisme. Selon vos préférences et vos capacités physiques, optez pour le jogging, la natation, la danse, l’équitation, etc. La clé du succès ? La régularité.

Prenez votre stress en charge
Lorsqu’il est en proie au stress, notre organisme fabrique de grandes quantités de cortisol, de quoi perturber notre métabolisme et stimuler les envies de glucides et de sucres. La solution ? Apprenez à contrôler votre stress à l’aide de techniques de relaxation telles que le yoga ou la méditation ; voire d’activités bénéfiques comme la couture, le dessin, la poterie, etc.

santemagazine

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