La Russie accuse l’Occident de chantage

8142672 17.03.2022 In this handout photo released by the Russian Foreign Ministry, Russian Foreign Minister Sergey Lavrov attends a joint news conference following his meeting with United Arab Emirates' Foreign Minister Abdullah bin Zayed Al Nahyan in Moscow, Russia. Editorial use only, no archive, no commercial use. Russian Foreign Ministry (Photo by Russian Foreign Ministry / Sputnik via AFP)

La Russie a accusé l’Occident de chantage avant d’affirmer qu’elle avait le soutien de la Chine.

Les ministres des Affaires étrangères se sont retrouvés lors du G20, qui se tenait à New Delhi en Inde, lors d’une réunion dont le sujet principal a été le conflit en Ukraine.

Aucun communiqué commun n’a été publié à la fin de l’événement mais Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, a glissé un mot à Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe.

Aucun des deux pays n’a commenté cette courte entrevue entre les deux hommes politiques mais Blinken aurait suggéré à Lavrov de reculer sur le retrait de la Russie du traité Start, accord entre les États-Unis et la Russie qui plafonne le nombre d’ogives nucléaires que les deux pays peuvent posséder.

Suite à la rencontre entre Lavrov et la délégation chinoise, le ministère des Affaires étrangères russe a publié un communiqué indiquant : « Un rejet unanime a été exprimé à l’encontre des tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays, d’imposition d’approches unilatérales par le chantage et les menaces, et d’opposition à la démocratisation des relations internationales. »

Lors de son discours devant les autres membres du G20, Blinken avait appelé les autres pays à dénoncer l’invasion russe avant de sommer la Chine de ne pas fournir des armes à la Russie.

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