Depuis l’annonce de son transfert à l’hôpital Marie Lannelongue au Plessis-Robinson, BFMTV a appris ce dimanche 5 mars que Pierre Palmade y subira une intervention chirurgicale.
L’humoriste de 54 ans grièvement blessé par la collision qu’il a provoqué le 10 février dernier a été transféré ce dimanche 5 mars à l’hôpital Marie Lannelongue au Plessis-Robinson. Après un examen au Kremlin Bicêtre, dans le Val-de-Marne, où il était assigné à résidence, les médecins ont ordonné qu’il soit admis dans l’établissement spécialisé en cardiologie. D’après les informations relayées par BFMTV, Pierre Palmade a rejoint le service de chirurgie cardio-thoracique pour y être opéré : « Le plus vraisemblable, compte tenu du délai après son AVC, c’est une chirurgie de l’artère carotide.
Après cette chirurgie, il devrait rentrer à l’hôpital Bicêtre », a indiqué Pierre Amarenco, neurologue à l’hôpital Bichet à Paris à la chaîne d’information.
Comme l’a rappelé le média français, Pierre Palmade n’est toujours pas éligible à un transfert en prison. En effet, il devait être placé au sein du centre pénitentiaire de Fresnes à la condition que sa santé le lui permette. Pour rappel, cet établissement est en mesure d’accueillir des détenus nécessitant des soins de type légers. Pour l’heure, le comédien sera pris en charge au sein de l’hôpital Marie Lannelongue dans le département des Hauts-de-Seine pour une durée de 48 heures minimum.
Jusqu’à 20 ans de prison
Pierre Palmade avait fait trois victimes le 10 février dernier dans un grave accident de la route sur une départementale de Seine-et-Marne. Une femme enceinte a perdu son bébé, son beau-frère ainsi que le fils de ce dernier, âgé de 6 ans, ont eux aussi été gravement blessés. Lundi 27 février, le parquet de Melun a ordonné la détention provisoire et a donc écroué Pierre Palmade dans sa chambre d’hôpital. Le procureur avait aussi demandé des analyses supplémentaires du fœtus du bébé décédé quelques minutes après être né “viable et vivant”, dont un examen anatomopathologique et une expertise de synthèse.
Les résultats permettront de confirmer ou non si l’enfant est mort « dans un contexte d’accident de la voie publique ». Si tel est le cas et que les circonstances aggravantes – emprise de substances illicites au volant – sont retenues, Pierre Palmade risque jusqu’à 20 ans de prison.
GALA