À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous parlons des inégalités de genre et de sexe dans le domaine de la santé. Si les stéréotypes de genre sont présents dans la société, les soignants ne font pas exception. Ainsi, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a fait état, dans son rapport de 2020, de l’importance de prendre compte le sexe et le genre pour mieux soigner, évoquant un enjeu de santé publique.
En effet, certaines pathologies sont plus rapidement diagnostiquées chez les hommes que chez les femmes, car leurs signes cliniques varient selon le sexe. De fait, la prise en charge des femmes sera également plus tardive. De même, certaines pathologies, comme l’endométriose, ont longtemps été mises de côté, ne concernant que les femmes.
Comment lutter contre ces inégalités et garantir un accès à la santé égale pour tous ? Pourquoi l’écoute des patientes est-elle primordiale ?
Pr Claudine Junien, professeure émérite de génétique médicale et chercheure. Elle a dirigé un laboratoire de recherche de l’INSERM à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris et poursuit ses recherches à l’INRAE. Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine. Co-auteure de l’ouvrage C’est votre sexe qui fait la différence : quand la science bouscule les idées reçues, aux éditions Plon
Dr Abdoulaye Diop, gynécologue obstétricien à la Clinique Bellevue à Dakar, au Sénégal
Pr Claire Mounier-Véhier, co-fondatrice d’Agir pour le Cœur des Femmes, cardiologue au CHRU de Lille et Professeur de médecine vasculaire à l’Université́ de Lille.
RFI