Le Kenya a décidé lundi d’étendre l’utilisation du vaccin antipaludique RTS,S à plusieurs régions afin de vacciner le plus grand nombre d’enfants.
Le pays a déjà fourni plus d’un million de doses aux enfants de huit comtés, et compte toucher 26 sous-comtés. Le vaccin expérimenté depuis 2019 dans le pays a selon le ministère de la Santé produit des résultats encourageants.
« Jusqu’à présent, nous avons vacciné près de 400 000 enfants. Dans le seul comté de Vihiga, au moins vingt-cinq mille enfants ont été vaccinés contre le paludisme. Dans ces régions, on a constaté une réduction substantielle des cas de paludisme grave et mortel, une diminution des hospitalisations d’enfants et une réduction du nombre de décès d’enfants a révélé le Directeur général de la santé.
Isabelle Osido, est fermière, et dit ne plus s’inquiéter du paludisme depuis qu’elle bénéficié du programme de vaccination. Sa fille a reçu les quatre doses du vaccin antipaludique RTS,S depuis, elle affirme que son enfant va bien.
« Depuis que j’ai donné naissance à cette enfant, Faith, au début, elle était toujours malade du paludisme et était dans une clinique rurale, et quand j’ai vu les inscriptions de vaccins sur le mur, j’ai demandé au médecin qui m’a dit que lorsqu’elle atteindrait l’âge de six mois, elle serait vaccinée parce que c’est pour le paludisme, donc elle a eu six mois, sept mois jusqu’à vingt-quatre mois, et a terminé les doses de vaccins, le médecin a oublié mon nom (ce qui signifie qu’elle n’est, plus jamais, retournée à l’hôpital pour le paludisme) ».
Le paludisme est l’une des principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans dans la région des Lacs. L’extension de l’utilisation du vaccin au Kenya constitue une avancée significative dans la lutte contre la maladie et souligne l’engagement du pays à atteindre l’objectif de l’OMS de réduire d’au moins 90 % les cas de paludisme et les décès dus à cette maladie d’ici à 2030.
En 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé que le vaccin antipaludique RTS,S soit utilisé à plus grande échelle après une expérimentation réussie au Kenya, au Ghana et au Malawi, qui a débuté en 2019.
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