Des solutions pragmatiques pour exploiter, de manière très raisonnable, les ressources en énergies fossiles indispensables au développement du continent africain sont attendues du 20ème Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique (Siepa) de deux jours, ouvert hier, mardi, à Dakar.
ENERGIE – Bien que disposant d’un énorme potentiel énergétique, le continent africain est de très loin le moins fourni en énergie. Ce qui handicape lourdement son industrialisation et par ricochet son émergence.
C’est en réponse à ce faible accès à l’énergie et à cette dépendance vis-à-vis des sources énergétiques non-commerciales que s’est ouvert hier, mardi, à Dakar le 20ème Salon international de l’énergie et du pétrole en Afrique (Siepa) de deux jours.
Mme le ministre du Pétrole et des énergies, Aissatou Sophie Gladima présidant l’ouverture des travaux du Siepa a fait savoir que « l’Afrique possède un formidable potentiel hydroélectrique pouvant générer 1300 térawattheures par an mais dont seulement 10% sont valorisés à ce jour ».
Suite à cela, des objectifs de valorisation de nos ressources naturelles, de développement des énergies renouvelables et d’accroissement des interconnexions des réseaux électriques de nos pays demeurent plus que jamais des enjeux prioritaires pour compter dans le concert des nations. Sur ce, la ministre du Pétrole et des énergies a magnifié les efforts faits dans ce domaine par l’Omvs et l’Omvg qui « sont des exemples réussis d’intégration en Afrique ».
Pour le Sénégal, le début d’exploitation du pétrole et du gaz naturel, attendu avant la fin de l’année 2023, « va contribuer significativement à renforcer notre mix énergétique et accélérer notre ambition d’accès
universel à l’électricité en 2025 », a dit Mme la ministre.
L’utilisation du gaz naturel à la place du fuel oil pour la production d’électricité, dans le cadre de notre stratégie « gas to power », « réduira considérablement la facture énergétique et notre empreinte carbone », ajoutera-t-elle.
Maderpost / Sud quotidien