La fédération canadienne de football propose un accord établissant la parité des rémunérations entre les sélections nationales hommes et femmes en faisant de cette dernière la mieux payée au monde, a-t-elle annoncé jeudi.
La fédération, confrontée le mois dernier à une menace de grève de la sélection féminine qui réclamait d’être mieux rémunérée, a précisé dans un communiqué que sa proposition attendait encore l’accord des organisations de joueurs et joueuses.
Elle prévoit notamment une mise en commun des revenus dégagés lors des participations aux Coupes du monde avec une répartition égale entre les deux équipes.
Le communiqué a été diffusé alors que le parlement canadien s’apprête à mener des auditions sur ce sujet lors desquelles des joueuses seront entendues.
« Si elle est acceptée par les organisations de joueurs et joueuses, cette convention collective offrira aux deux sélections nationales la même somme d’argent pour 90 minutes de jeu et elles partageront équitablement les dotations » accordées lors des compétitions internationales, a-t-on précisé de même source. « La sélection nationale féminine canadienne deviendra la seconde mieux payée des 211 présentes au sein de la Fifa ».
La fédération avait annoncé le 3 mars un accord de principe pour le financement de l’équipe nationale féminine, dans l’espoir de mettre fin à des accusations d’inégalités femmes-hommes qui ont entraîné une crise et le départ de son président.
L’équipe canadienne féminine a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 et fait partie des principales rivales des États-Unis, tenants du titre, pour la prochaine Coupe du monde femmes qui se jouera l’été prochain en Australie et en Nouvelle-Zélande.
AFP