Les Ukrainiens se préparent dimanche à une contre-offensive qui selon eux ne devrait pas tarder dans la région de Bakhmout, une ville de l’est de l’Ukraine que les forces russes tentent de prendre depuis l’été au prix de lourdes pertes. Suivez en direct les derniers développements de la guerre en Ukraine sur notre page.
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont confirmé dimanche l’identité du soldat que l’on voit en train de se faire fusiller dans une vidéo devenue virale, après que plusieurs sources officielles eurent donné deux noms différents. « Les enquêteurs du (SBU) ont établi que le soldat ukrainien qui a été abattu (…) était un tireur d’élite du 163e bataillon de la 119e brigade de défense territoriale de la région de Tchernihiv, Oleksandre Igorovitch Matsievskiï », ont annoncé les enquêteurs dans un communiqué.
Sur la vidéo en question d’une douzaine de secondes, abondamment relayée début mars, on voit un homme balafré en uniforme militaire mais désarmé en train de fumer une cigarette avant de s’écrier « Gloire à l’Ukraine ! » et de se faire faucher par des rafales de mitraillettes.
- 20 h 12 : plus de 1 100 soldats russes tués en moins d’une semaine à Bakhmout, selon Volodymyr Zelensky
Plus de 1 100 soldats russes ont été tués en moins d’une semaine lors de combats autour de la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, a déclaré dimanche Volodymyr Zelensky. Selon le président ukrainien, quelque 1 500 soldats russes ont été blessés et mis hors d’état de combattre pendant la même période.
- 16 h 03 : le point sur la situation avec notre envoyée spéciale
La situation reste très tendue à Bakhmout. L’armée ukrainienne continue de défendre cette ville de l’est du pays, dont Moscou tente de s’emparer depuis l’été au prix de lourdes pertes.
Le point sur la situation avec notre envoyée spéciale à Kiev, Emmanuelle Chaze.
- 15 h 47 : le président suisse dénonce une « frénésie guerrière »
Le président de la Confédération Alain Berset, attaché à la neutralité de son pays et opposé au transfert d’armements vers l’Ukraine, dénonce une « frénésie guerrière », dans une interview dimanche à la NZZ am Sontag.
« Je ressens cette frénésie guerrière dans certains milieux », déclare Alain Berset. « Et je suis très inquiet à ce sujet car ce sentiment repose sur une vision à court terme ». « Les armes suisses ne doivent pas être utilisées dans des guerres », réaffirme le socialiste fribourgeois, soulignant que la position du Conseil fédéral était très claire en la matière.
- 14 h 38 : la Russie dit poursuivre ses attaques dans la région de Donetsk
Le ministère russe de la Défense a annoncé dimanche que les troupes russes poursuivaient leurs opérations militaires dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, après avoir tué plus de 220 soldats ukrainiens au cours des dernières 24 heures.
« Dans la direction de Donetsk… plus de 220 militaires ukrainiens, un véhicule de combat d’infanterie, trois véhicules de combat blindés, sept véhicules ainsi qu’un obusier D-30 ont été détruits au cours de la journée », a-t-il dit. Reuters n’a pas été en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante.
12 h 51 : l’Ukraine veut « gagner du temps » à Bakhmout face à l’avancée russe
L’armée ukrainienne continue dimanche de défendre Bakhmout, avec l’objectif de « gagner du temps » dans cette ville de l’est de l’Ukraine dont Moscou tente de s’emparer depuis l’été au prix de lourdes pertes.
« Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l’Est sur leurs épaules », a salué le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky.
« Il faut gagner du temps pour accumuler des réserves et lancer une contre-offensive, qui n’est pas loin », a-t-il encore dit, cité samedi par le service de presse de l’armée, sans donner plus de précisions sur cet assaut potentiel.
- 12 h 31 : la Moldavie démantèle un groupe « orchestré par Moscou » pour déstabiliser le pays
À quelques heures d’une manifestation anti-gouvernementale, la police moldave a annoncé avoir arrêté les membres d’un réseau « orchestré par Moscou » dans le but de déstabiliser ce petit pays de l’ex-Union soviétique.
À l’issue de perquisitions samedi soir, 25 hommes ont été interrogés par les enquêteurs et sept d’entre eux ont été placés en détention, a déclaré lors d’une conférence de presse le chef de la police Viorel Cernautean.
Un agent a pu infiltrer le groupe dirigé par un Russo-Moldave, a-t-il précisé, évoquant « dix heures » d’enregistrement vidéo et audio à charge.
- 3 h 43 : les forces ukrainiennes se préparent à une contre-offensive près de Bakhmout
Les Ukrainiens se préparent dimanche à une contre-offensive qui, selon eux, ne devrait pas tarder dans la région de Bakhmout, une ville de l’est de l’Ukraine que les forces russes tentent de prendre depuis l’été au prix de lourdes pertes.
À Bakhmout, Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui s’y battent en première ligne.
L’armée russe poursuit parallèlement ses attaques dans d’autres régions : les autorités ont ainsi annoncé qu’une frappe avait fait dans la matinée au moins trois morts et deux blessés à Kherson, une cité méridionale libérée par l’armée de Kiev en novembre après plusieurs mois d’occupation.
- 3 h 22 : plus de 500 soldats russes ont été tués en une journée à Bakhmout, selon l’Ukraine
Plus de 500 soldats russes ont été tués ou blessés au cours des dernières 24 heures au cours de la bataille de Bakhmout, a déclaré samedi le porte-parole de l’armée ukrainienne.
Les forces pro-Kremlin se battent depuis des mois pour prendre Bakhmout, dans la région orientale du Donbass. Les deux parties admettent des pertes importantes et les chiffres exacts sont difficiles à vérifier.
- 00 h 00 : Kiev exhorte l’Allemagne à envoyer plus de munitions et à former des pilotes
Le ministre ukrainien des affaires étrangères a exhorté l’Allemagne dans une interview publiée dimanche à accélérer les fournitures de munitions et à commencer à former des pilotes ukrainiens sur des avions de chasse occidentaux.
Dmytro Kuleba a déclaré au journal Bild que les pénuries de munitions étaient le problème « numéro un » en Ukraine pour tenter de repousser l’invasion russe.
Il a dit que les fabricants d’armes allemands lui avaient dit à la Conférence de Munich sur la sécurité le mois dernier, qu’ils étaient prêts à livrer mais attendaient que le gouvernement signe des contrats.
Reuters.