La huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue ce mercredi 15 mars promet d’être moins contraignante que les précédentes en termes de transports. Voici ce qu’il faut tout de même savoir.
C’est une huitième journée de grève nationale qui s’annonce. Des perturbations sont prévues mercredi 15 mars dans les transports en France, notamment aériens, contre une impopulaire réforme des retraites, mesure phare du président Emmanuel Macron.
Mais le gouvernement français s’est voulu rassurant ce mardi 14 mars : mercredi ne devrait pas être une « journée noire » dans les transports publics, a assuré le ministre des Transports Clément Beaune.
« Je ne crois pas que ce soit une journée noire » mercredi, a souligné Clément Beaune, « on ne sera pas dans les niveaux de perturbation des transports publics qu’on a connu lors des précédentes mobilisations ».
Du côté de la compagnie ferroviaire nationale (SNCF), une grève reconductible a cependant été lancée le 7 mars à l’appel de tous les syndicats de cheminots, et jusqu’à 80% des TGV avaient été annulés lors des journées de mobilisation précédentes.
MOINS D’ANNULATION DE VOLS
Dans le transport aérien, les annulations de vols pour mercredi 15 mars s’annoncent moins nombreuses que la semaine dernière, quand elles avaient touché, outre les plateformes parisiennes d’Orly et Roissy, des aéroports en région, et concerné jusqu’à 30% des mouvements d’appareils.
« Dans le transport aérien, seulement sur l’aéroport (parisien) d’Orly, il y aura 20% de vols en moins », a cependant précisé le ministre sur la chaîne France 2.
CIRCULATION PRESQUE « NORMALE » POUR LA RATP
Pour les Franciliens cette huitième journée de grève devrait être plus agréable. Sur son compte Twitter, la RATP a annoncé que les bus, métros et tramway s circuleraient normalement. Mais que le trafic serait « quasi normal sur le RER A et perturbé sur le RER B ».
Le syndicat CGT, l’un des principaux en France, a par ailleurs appelé lundi 13 mars à trois jours d’arrêt de travail dans les ports français, avec une journée « ports morts » en conclusion jeudi, pour lutter contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, qui prévoit notamment de reculer l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Les syndicats français ont déjà organisé sept journées d’action et mobilisé des centaines de milliers de Français, pour tenter d’obtenir du gouvernement qu’il renonce à sa réforme, pour l’instant en vain. Le projet de loi est actuellement en discussions au Parlement.
ELLE