La plupart des employés du bureau des passeports britanniques se mettront en grève pendant cinq semaines à partir du mois prochain dans le cadre d’un conflit salarial, ce qui pourrait perturber la délivrance des passeports avant les vacances d’été.
Plus de 1 000 membres du syndicat des services publics et commerciaux (PCS) travaillant dans la plupart des bureaux des passeports du Royaume-Uni, notamment à Londres, Liverpool et Glasgow, se retireront du 3 avril au 5 mai, a annoncé vendredi le syndicat dans un communiqué.
Les agents des passeports à Belfast, en Irlande du Nord, pourraient également faire grève s’ils votent en faveur de la sortie lors d’un scrutin qui se termine vendredi.
« Cette escalade de notre action s’est produite parce que, contrairement à d’autres parties du secteur public, les ministres n’ont pas réussi à tenir des pourparlers significatifs avec nous, malgré deux grèves massives et une action soutenue et ciblée d’une durée de six mois », a déclaré le secrétaire général du PCS. a déclaré Mark Serwotka.
Le syndicat PCS a exigé une augmentation de salaire de 10 % pour les fonctionnaires, car l’inflation au Royaume-Uni est désormais légèrement supérieure à 10 %. Les agents des passeports avaient précédemment rejeté une augmentation de salaire de 2 %.
Les bureaux des passeports du gouvernement sont le seul émetteur de passeports britanniques, en délivrant plus de 5 millions d’entre eux chaque année, ce qui signifie que toute grève des agents qui y travaillent entraînera probablement une perturbation importante des services.
La Grande-Bretagne connaît la pire vague de troubles sociaux depuis les années 1980, avec des grèves affectant presque tous les aspects de la vie quotidienne, des soins de santé et des transports aux écoles et aux contrôles aux frontières, alors que les travailleurs exigent des augmentations de salaire qui reflètent mieux la pire inflation des quatre décennies.
Environ 100 000 autres fonctionnaires, qui travaillent dans les services gouvernementaux, ont organisé une grève mercredi aux côtés de milliers d’autres employés, dont des cheminots, des médecins et des enseignants.
reuters
