Ce vendredi 17 mars, BFMTV a consacré un article au début du règne et à la popularité de Charles III auprès des Britanniques. Interrogé par nos confrères, Philip Turle, journaliste, a révélé l’une des plus grandes craintes du monarque.
Un roi populaire ? Après la mort de la reine Elizabeth II, le 8 septembre dernier, de nombreux observateurs étaient inquiets. La raison ? Ils craignaient que Charles III ne soit pas à la hauteur pour s’imposer au sommet de la monarchie britannique. « Il y avait une vraie crainte que son règne soit une catastrophe, qu’il allait dire ce qu’il pensait, raconter n’importe quoi, avoir des prises de position sur le réchauffement climatique, engueuler les gens », a ainsi analysé Philip Turle, journaliste britannique, lors d’un échange avec BFMTV, ce vendredi 17 mars. Finalement, le souverain de 74 ans semble avoir réussi à se faire une place dans le cœur de son peuple. « Les Britanniques sont plutôt agréablement surpris du début de règne de Charles III. »
Malgré tout, le père du prince Harry serait encore très préoccupé par sa cote de popularité. À tel point qu’il aurait peur que le prince William et sa compagne, Kate Middleton, deviennent plus réputés que lui. « La hantise pour Charles et Camilla, c’est que William soit plus populaire, et que Charles soit considéré comme un roi intérimaire », a poursuivi le chroniqueur international de France 24. En même temps, il faut dire que l’époux de Camilla Parker Bowles n’a pas su faire l’unanimité lorsqu’il était encore prince de Galles. « Il a été le prince le plus impopulaire de Grande-Bretagne. Non pas seulement pour la façon dont il a traité Diana, mais aussi pour ses prises de position qui n’avaient rien à voir avec un futur monarque », a conclu l’expert.
Charles III interpellé par des manifestants : « Ce n’est pas mon roi ! »
Si le roi Charles III semble aussi préoccupé par sa popularité, c’est aussi parce qu’il est souvent confronté à des manifestants antiroyalistes. En effet, à chacune de ses sorties en public, le souverain de 74 ans est interpellé par des protestataires exigeant l’abolition de la royauté britannique. Il a d’ailleurs été ciblé lors du Commonwealth Day, ce lundi 13 mars, puisque plusieurs contestataires ont brandi des pancartes avec l’inscription « Not my King » (« Ce n’est pas mon roi »). Rien de rassurant.
GALA