Alors qu’elle publie son quinzième ouvrage, Nadine de Rothschild a accordé un long entretien au Figaro, paru le 17 mars, dans lequel elle est revenue sur certains de ses illustres prétendants.
Très chères baronnes de Rothschild, tel est le titre du quinzième ouvrage de Nadine de Rothschild. Née en 1932 à Saint-Quentin dans un milieu ouvrier, Nadine Lhopitalier est devenue baronne – « la dernière de [s]a génération », a-t-elle précisé dans les colonnes du Figaro du vendredi 17 mars – en épousant Edmond de Rothschild en 1963. Un statut qu’elle compare à celui de Première dame : « Sauf que Première dame, cela dure cinq ans, et moi, cela a duré quarante ans avec mon mari », a-t-elle souligné auprès de nos confrères.
Pour autant, la nonagénaire avait déjà gravi quelques échelons sociaux avant sa rencontre, lors d’un dîner, avec son défunt époux. « J’avais déjà fait le tour du monde plusieurs fois. […] J’avais déjà été présentée à la reine d’Angleterre, quand je tournais à Londres. Je n’étais pas une petite débutante », s’est-elle enorgueillie. Avant d’être baronne, celle qui se faisait appeler Nadine Tallier a notamment été la muse du peintre Jean-Gabriel Domergue.
Elle a ensuite fait de la figuration pour le cinéma et a noué des amitiés avec plusieurs artistes : Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel ou encore Georges Brassens, pour ne citer qu’eux.
“Une peau de vache”
Ce dernier a même écrit le poème ‘Une jolie fleur’ en son honneur : « Une jolie fleur dans une peau de vache / Une jolie vache déguisée en fleur / Qui fait la belle et qui vous attache / Puis qui vous mène par le bout du cœur. » Les vers ne laissent aucun doute : Georges Brassens avait effectivement courtisé, en vain, la future Nadine de Rothschild. « Georges me disait toujours : ‘Est-ce que tu veux dîner avec moi ?’ Et je lui disais toujours : ‘Oui, Georges, mais demain.’
Mais ce n’était jamais demain. Il était d’une grande naïveté et à un moment il a dû réaliser que je le menais en bateau », a-t-elle confié au Figaro sans une once de regret. “Oui, j’étais une peau de vache mais je faisais rêver”, a-t-elle tout de même avoué. Et de conclure : « Si je dois être honnête, ma réussite, je la dois aux hommes mais je ne me suis jamais laissé dominer dans la séduction. C’est moi qui décidais. »
GALA