Le vendredi 17 mars dernier, la Cour pénale internationale avait lancé un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Selon la juridiction internationale, il serait impliqué dans l’enlèvement de milliers d’enfants en Ukraine et leur déportation illégale vers la Russie.
A Moscou, cette décision a provoqué de vives réactions. Sur Telegram, l’ex-président russe Dmitri Medvedev a qualifié la CPI de « misérable organisation internationale ».
Des « conséquences monstrueuses pour le droit pénal international »
L’actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, ira même plus loin, menaçant très clairement l’institution basée à La Haye aux Pays-Bas. « Il est tout à fait possible d’imaginer l’utilisation ciblée d’un Onyx hypersonique depuis la mer du Nord par un navire russe vers le palais de justice de La Haye » a-t-il écrit sur le réseau social selon le quotidien italien La Reppublica.
Onyx, l’autre nom du P-800 Oniks, est un missile anti-navire supersonique russe développé par l’entreprise NPO Maschinostroyeniya. Il est réputé pour sa précision.
Dmitri Medvedev est un soutien indéfectible de Vladimir Poutine. Il est persuadé que ce mandat d’arrêt international aura des « conséquences monstrueuses pour le droit pénal international ». La Chine, une des amies de la Russie, a invité la CPI à ne pas faire du « deux poids deux mesures ».
Varsovie prévient
Pour le moment, le conflit s’enlise et risque d’impliquer d’autres pays comme la Pologne. Varsovie a déjà prévenu qu’elle ne resterait pas les bras croisés si l’Ukraine n’arrivait pas à défendre son indépendance. « Nous entrerons dans le conflit » a-t-elle assuré.
Seneweb