La France interdit des applications comme TikTok sur les téléphones des fonctionnaires d’État

Dans un communiqué du ministère de la Transformation et de la fonction publiques, le gouvernement français a indiqué, vendredi, interdire les applications récréatives comme TikTok ou Netflix sur les téléphones professionnels des fonctionnaires d’État.

Après les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni, c’est au tour de la France de prendre des mesures à l’encontre de certaines applications comme TikTok ou Netflix. Le gouvernement français a décidé de les interdire sur les téléphones professionnels des fonctionnaires d’État, a fait savoir vendredi 24 mars le ministère de la Transformation et de la fonction publiques dans un communiqué.

Cette décision a été prise « pour garantir la cybersécurité de nos administrations et de nos agents publics », a indiqué sur Twitter le ministre Stanislas Guérini.

L’interdiction, qui s’applique sans délai et de manière uniforme, vise aussi les applications de « streaming » comme Netflix, de jeux comme celle de Candy Crush et d’autres applications dites récréatives comme Instagram, Snapchat et Tinder, a précisé un porte-parole du ministère à Reuters.

Les États-Unis, le Canada, la Belgique, la Nouvelle-Zélande ou encore la Commission européenne ont déjà interdit l’utilisation de l’application TikTok sur les téléphones professionnels.

L’application chinoise de partage de vidéos fait l’objet d’un examen de plus en plus minutieux en raison des craintes que les données des utilisateurs de l’application appartenant à la société ByteDance, basée à Pékin, ne se retrouvent entre les mains du gouvernement chinois, des accusations que le groupe rejette.

Le directeur général de TikTok, Shou Zi Chew, a été auditionné, jeudi, par le Congrès américain, alors que de nombreux parlementaires sont convaincus de la nécessité d’interdire l’application aux États-Unis.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré, vendredi, que la Chine attachait une grande importance à la confidentialité et à la sécurité des données.

Pékin n’a jamais demandé, et ne demandera jamais, à une entreprise de fournir des données ou des renseignements situés dans des pays étrangers, a indiqué un représentant du ministère.

AFP

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