Passionné de trains depuis l’enfance, le Premier ministre Jean Castex est monté à bord du train de nuit Paris-Nice pour son inauguration.
« Nous rouvrons ce soir des choses qu’on avait peut-être un peu trop rapidement sacrifié », a lancé Jean Castex en montant dans le train de nuit Paris-Nice, reparti jeudi soir après plus de trois ans d’arrêt. Passionné de trains depuis les Toulouse-Paris nocturnes de sa jeunesse, le Premier ministre profite de cette inauguration pour se rendre à Nice en couchette.
Parti à l’heure de la gare d’Austerlitz à 20H52, le train doit arriver à 09H11 vendredi sur la Côte d’Azur. Soit six heures de trajet de plus qu’en train à grande vitesse.
Longue vie au Paris-Nice ! pic.twitter.com/POHhMZ51wB
— Jean Castex (@JeanCASTEX) May 20, 2021
Avec cette échappée nocturne de 1.088 kilomètres dans son agenda, Jean Castex veut mettre en lumière une « concrétisation rapide du plan de relance » français, qui consacre 5,3 milliards au secteur ferroviaire, dont 100 millions pour les trains de nuit. Le gouvernement veut aussi relancer le Paris-Tarbes et un Paris-Vienne à la fin de l’année.
« Ce premier train de nuit est un symbole fort, qui signifie la renaissance de ce mode de transport que certains jugeaient obsolète », a lancé le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, avant de monter aussi dans le train.
Le train de nuit, « c’est aussi le retour de la +slow life+, on prend son temps et on retrouve le goût du voyage, c’est comme une petite croisière », alors que « la crise sanitaire a aussi accéléré la prise de conscience climatique », a poursuivi M. Farandou.
L’Intercités Paris-Nice, dont l’exploitation avait cessé en décembre 2017 faute de rentabilité, reliera tous les jours et dans les deux sens Paris-Austerlitz et Nice-Ville, avec six arrêts dont Marseille, Toulon et Cannes.