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La thrombose veineuse peut provoquer une embolie pulmonaire. Il est donc important de savoir reconnaître les symptômes afin de réagir rapidement. Les explications du Dr Katia Salloum, angiologue.
Il peut arriver qu’un caillot de sang se forme dans une veine, bloquant totalement ou partiellement la circulation sanguine. On parle alors de thrombose veineuse. Si celle-ci survient le plus souvent dans les membres inférieurs, d’autres parties du corps peuvent également être touchées. “En fonction de la localisation du caillot, on distingue deux types de thromboses. La thrombose superficielle, ou paraphlébite, qui concerne des veines de petits calibres qui sont situées dans les tissus sous cutanés.
Et la phlébite, ou thrombose veineuse profonde, lorsque le caillot se forme au sein des veines de plus gros calibre en profondeur, à côté des artères qui leur sont satellites.”, détaille le Dr Salloum. Il y a environ 50 à 100.000 cas de thrombose veineuse profonde et environ 250.000 cas de thrombose veineuse superficielle chaque année en France.
Thrombose veineuse : quels sont les facteurs de risque ?
Si tout le monde peut potentiellement présenter une thrombose veineuse, il existe des facteurs de risque à connaître.
Les facteurs de risque de stase veineuse
Parmi les facteurs de risque de stase veineuse on peut citer l’immobilisation prolongé, l’alitement après une chirurgie, le port d’un plâtre, un long voyage en avion (car il altère le retour veineux). Dans ce dernier cas, il existe un risque d’hémoconcentration liée à la déshydratation. Il faut donc bien s’hydrater pendant le vol et se lever régulièrement pour faire quelques pas.
Les facteurs de risque d’hypercoagulabilité
Le tabagisme, l’obésité, la grossesse et le post-partum, le cancer, certaines maladies génétiques entraînant des thromboses, l’âge et certains contraceptifs notemment les oestrogènes sont des facteurs de risque d’hypercoagulabilité.
Les symptômes de la thrombose veineuse : comment la reconnaître ?
Comme l’explique la phlébologue, il y a une triade de symptômes typique de la thrombose : une rougeur, un oedème (ou gonflement) et une douleur aiguë de la jambe ou du mollet. “Ces trois symptômes associés à la thrombose doivent amener à consulter le médecin en urgence.”, recommande le Dr Salloum. Cette dernière précise que la thrombose superficielle est souvent diagnostiquée plus facilement en raison de la présence d’un cordon induré et d’une rougeur sur tout le trajet de la veine, avec une chaleur localisée.
“Les symptômes ne sont pas forcément très spécifiques au départ et il faut également rappeler que la thrombose peut aussi être asymptomatique notamment lorsqu’elle est profonde. Elle peut donc passer inaperçue jusqu’à ce que surviennent des complications”, explique la spécialiste.
Thrombose veineuse : comment réagir face à ces symptômes ?
Il est important de contacter immédiatement le médecin traitant, qui prescrira un échodoppler veineux. Il s’agit de l’examen de référence, non invasif et très fiable, pour poser le diagnostic. Évidemment, la gravité n’est pas la même s’il s’agit d’une thrombose veineuse profonde ou superficielle.
“Dans le cas d’une thrombose veineuse profonde, c’est une urgence car il y a un risque d’embolie pulmonaire. Elle survient lorsque le caillot se détache et va aller clore l’artère pulmonaire ou ses branches. Ce manque d’oxygénation des poumons peut provoquer un arrêt cardiaque. Elle est responsable de 10 à 20.000 décès chaque année.”, détaille le Dr Salloum.
La phlébite superficielle provoque très rarement une embolie pulmonaire. Elle est plutôt à l’origine de complications locales (dermite ou ulcère variqueux par exemple), mais elle peut dans certains cas se compliquer en thrombose veineuse profonde.
Il faut dans tous les cas consulter le médecin généraliste afin de débuter un traitement en urgence : un traitement anticoagulant destiné à fluidifier le caillot, auquel on associe une contention élastique, c’est-à-dire le port de chaussettes de contention.
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