Ce lundi 27 mars, Edouard Philippe était l’invité de Quotidien sur TMC convié pour évoquer le climat en France depuis le passage en force de la réforme des retraites. Une question de Maïa Mazaurette a abouti à un échange tendu avec l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron.
Quotidien a déjà fait couler de l’encre la semaine dernière, avec une séquence mettant en scène Nicolas Fresco. Le jeune chroniqueur évoquait l’engagement de deux influenceuses, Polska et Tootatis contre la réforme des retraites, une séquence jugée par de nombreux internautes et par les deux influenceuses, parfaitement sexiste. Ce lundi 27 mars c’est Maïa Mazaurette la spécialiste Ès sexologie de la bande, qui a fait parler d’elle.
La faute à une question posée à Edouard Philippe, en relation avec les deux pathologies qui frappent l’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron, le vitiligo qui dépigmente ses poils, et l’alopécie qui provoque la chute de ses cheveux mais aussi de sa barbe et de ses sourcils. Maïa Mazaurette a fait remarquer que l’homme politique mettait désormais en avant sa pratique sportive de la boxe : « Un choix qui ne semble pas anodin… », a-t-elle glissé faisant un parallèle entre la maladie « qui renvoie à la vieillesse à la faiblesse et à la dévirilisation » et ce sport « d’endurance, de force et de combat ».
Du rire au silence gêné, très vite
Edouard Philippe a fait remarquer à la comparse de Yann Barthès qu’il avait commencé la boxe bien avant l’apparition de la maladie. « Vous aviez peut-être déjà des choses à compenser à ce moment-là ? », a-t-elle lancé, provocante. Prenant un temps, Édouard Philippe a alors répondu : « J’ai commencé la boxe quand mon père est mort ». Le plateau jusqu’ici plutôt amusé par les passes d’armes entre l’invité et la chroniqueuse a soudain plongé dans un silence gêné.
Le maire du Havre qui avait bien compris le lien fait par la chroniqueuse entre son séduction et politique a mis les points sur les i, donnant son sentiment sur le sujet. « Alors d’accord, dans la politique, le physique ça compte, mais je fais confiance au bon sens et l’intelligence de nos concitoyens. Et donc je dis : ‘Ben oui, j’ai un vitiligo et j’ai une alopécie’.
C’est comme ça. Je vous le dis, vous en faites ce que vous voulez. Si vous trouvez que ça me fait une sale gueule, je n’y peux rien. » « Et puis, si vous pensez qu’il faut être playboy en France pour être élu, j’ai quand même quelques contre-exemples, hein ! », a-t-il conclu se gardant toutefois de les donner…
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