Saly-Portudal- apatridie en Afrique de l’ouest et du centre : des pas vers l’éradication

La réunion régionale annuelle des points focaux dans la lutte contre l’apatride en Afrique de l’Ouest et du Centre se tient depuis hier à Saly-Portudal. Madame l’administratrice principale chargée de l’apatride au bureau régional du Haut -commissariat des réfugiés pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre basée à Dakar a abordé l’état d’avancement pour la mise en œuvre des objectifs de la campagne mondiale dont l’objectif est de mettre fin à l’apatride à l’horizon 2024. Sur dix millions d’apatrides dans le monde, la région ouest africaine et du centre en compte un million.

L’essentiel demeure de faire un état des lieux à un an et demi de la fin de la campagne. Ainsi, il est question de l’examen des succès et des défis rencontrés collectivement dans la mise en œuvre de ces engagements, de travailler ensemble et explorer les opportunités. La démarche pour elle suppose une remobilisation des points focaux et toutes les parties prenantes dans le but de redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de la campagne dans un an et demi.

Un million d’apatrides vivent en Afrique, cela est du fait une situation grave au vu des effets, des solutions peuvent être trouvées. L’illustration reste les avancées au Sénégal citées par le Garde des sceaux ministre de la justice. Cela reste un exemple en Afrique de l’Ouest. La directrice du Hcr en Afrique de l’Ouest a énuméré certains succès forts et l’impact sur les états des personnes apatrides et sur les personnes à risques.

L’exemple le plus expressif est les réformes sur les nationalités pour enlever les positions discriminatoires basées sur le genre permettant aux femmes de transmettre la nationalité à leurs époux et enfants. Ce qui n’était pas possible avant. Le forum de la société de civile de l’Afrique de l’Ouest par la voix de Komlan Messie a insisté sur sa mise en place pour servir d’intermédiaire entre la société civile et la Cedeao.

II est présent dans les 15 pays de la Cedeao, à la cartographie de l’apatride au nord-ouest du Nigéria et au renforcement de capacités des parties prenantes pour que l’apatride ne soit pas caché. Il a loué par ailleurs les avancées de la société civile au Sénégal, au Bénin et en Côte d’Ivoire.

sudquotidien

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