Un journaliste américain du Wall Street Journal arrêté en Russie pour espionnage

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé l’arrestation pour espionnage du correspondant du Wall Street Journal à Moscou, Evan Gershkovich. L’arrestation d’un journaliste étranger pour un tel motif est sans précédent dans l’histoire récente de la Russie. Suivez en direct les derniers développements de la guerre en Ukraine.

13 h 44 : nouvelle plainte contre TotalEnergies pour complicité de crimes de guerre russes en Ukraine

Deux associations ont déposé une nouvelle plainte pour tenter d’obtenir la désignation d’un juge d’instruction pour enquêter sur TotalEnergies, qu’ils accusent de complicité de crimes de guerre russes en Ukraine, a appris l’AFP jeudi de source proche du dossier.

Une première plainte avait été classée sans suite en janvier par le Parquet national antiterroriste (Pnat). Accusé d’avoir indirectement contribué à l’effort de guerre russe en continuant à exploiter un gisement après le début de la guerre en Ukraine, ce qui aurait permis de fabriquer du carburant utilisé par les avions de Moscou, le groupe pétrolier a dénoncé auprès de l’AFP des attaques « outrancières », « diffamatoires » et « infondées ».

  • 13 h 41 : Moscou juge prématuré d’évoquer un échange de prisonniers au sujet du journaliste américain arrêté

Il est trop tôt à ce stade pour évoquer un échange de prisonniers, a affirmé à la presse le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, au sujet du journaliste américain arrêté pour espionnage en Russie.

« Je ne soulèverais pas la question de cette manière maintenant, car, vous savez, certains échanges qui ont eu lieu dans le passé, ils ont eu lieu pour des personnes qui purgeaient déjà des peines, y compris des citoyens américains pour des charges assez graves », a-t-il indiqué, cité par les agences de presse russes. « Voyons comment cette histoire évolue », a-t-il ajouté.

  • 13 h 34 : la recommandation du CIO « ne préjuge en rien » la présence des Russes aux JO de Paris, dit la ministre des Sports

La recommandation du Comité international olympique (CIO) de réintégrer les sportifs russes « ne préjuge en rien » leur présence aux Jeux olympiques 2024 de Paris, a déclaré la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra.

« Si les fédérations internationales devaient décider qu’il y avait cette participation d’athlètes individuels, c’est sous un régime strict de neutralité, sans bannière ni drapeau russe, sans hymne » et « tout ceci est une étape qui ne préjuge en rien ce que nous ferons » pour les JO de Paris, a déclaré la ministre en marge d’un déplacement à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

  • 13 h 27 : le Danemark annule une épreuve d’escrime pour protester contre le retour des Russes

La Fédération danoise d’escrime a renoncé à organiser une épreuve du circuit international prévue en octobre, pour protester contre la réintégration des escrimeurs russes et biélorusses décidée par la Fédération internationale au début du mois.

« C’est avec le cœur lourd que nous prenons cette décision, mais nous ne pouvons pas soutenir le retour des escrimeurs russes et biélorusses sur les pistes dans les circonstances actuelles », écrit le président de la Fédération danoise, Jan Sylvest Jensen, dans un communiqué à l’AFP.

Le Trekanten International, épreuve du circuit secondaire des moins de 23 ans et antichambre de la Coupe du monde, devait se tenir à Copenhague les 7 et 8 octobre.

  • 13 h 08 : l’invasion russe de l’Ukraine « menace la sécurité de l’Europe », selon Charles III

Le roi Charles III a mis en garde contre « la menace » que l’invasion russe de l’Ukraine fait peser sur la sécurité de l’Europe et « nos valeurs démocratiques », dans un discours historique devant les députés allemands.

« Mais le monde n’a pas regardé sans rien faire », a ajouté le souverain britannique, soulignant le « rôle majeur » endossé par son pays et l’Allemagne dans le soutien à Kiev, notamment sur le plan militaire.

Il a loué les livraisons d’armes lourdes à l’Ukraine par l’Allemagne, un pays profondément pacifiste depuis les horreurs du nazisme et qui a longtemps hésité à sauter ce pas.

« La décision de l’Allemagne de faire parvenir à l’Ukraine une grande aide militaire est courageuse, importante et bienvenue », a-t-il jugé. 

  • 12 h 51 : les relations UE/Chine liées à l’attitude de Pékin face à « la guerre de Poutine »

L’avenir des relations entre l’UE et la Chine dépendra pour une large part de l’attitude de Pékin vis-à-vis de la guerre que livre la Russie à l’Ukraine, a averti Ursula von der Leyen tout en jugeant que l’intérêt de l’Europe était de continuer à dialoguer avec le géant asiatique. 

La présidente de la Commission européenne doit se rendre la semaine prochaine dans la capitale chinoise avec le chef de l’Etat français Emmanuel Macron. Ce déplacement intervient deux semaines après celui, en grand pompe, du président chinois Xi Jinping à Moscou où il a loué la « relation spéciale » avec la Russie de Vladimir Poutine.

« Nous devons être francs : la manière dont la Chine continuera de réagir face à la guerre de Poutine sera un facteur déterminant de l’avenir des relations entre l’UE et la Chine », a souligné Ursula von der Leyen dans un discours à Bruxelles.

  • 12 h 45 : la France « inquiète » après l’arrestation d’un journaliste américain en Russie

La France a exprimé son inquiétude après l’arrestation en Russie d’un journaliste américain travaillant pour le Wall Street Journal, appelant Moscou à respecter la liberté de la presse.

« Nous sommes particulièrement inquiets et nous avons eu l’occasion de condamner l’attitude répressive de la Russie » que ce soit à l’égard de la presse russe ou de la presse étrangère, a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d’un point presse.

  • 11 h 54 : Moscou assure que le journaliste américain arrêté a été « pris la main dans le sac »

La diplomatie russe a affirmé que le journaliste américain du Wall Street Journal arrêté en Russie pour « espionnage » avait été pris « la main dans le sac ».

« Ce que faisait le collaborateur de la publication américaine Wall Street Journal à Ekaterinbourg n’avait aucun rapport avec le journalisme », a estimé sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, ajoutant que le reporter n’était « pas le premier occidental célèbre à être pris la main dans le sac ».

  • 11 h 38 : le Wall Street Journal « profondément préoccupé pour la sécurité » de son journaliste arrêté en Russie

Le quotidien américain Wall Street Journal s’est dit « profondément préoccupé pour la sécurité » de son journaliste arrêté en Russie pour ‘ »espionnage », dans un contexte de tensions entre Moscou et Washington sur fond de conflit en Ukraine.

« Le Wall Street Journal est profondément préoccupé pour la sécurité » d’Evan Gershkovich, a indiqué le quotidien dans un bref communiqué. L’arrestation du reporter a été annoncée jeudi par les services de sécurité russes (FSB).

  • 10 h 40 : bientôt une contre-offensive ukrainienne ? 

Depuis plusieurs semaines, les conjectures vont bon train au sujet d’une possible contre-offensive ukrainienne en direction de Melitopol. La prise de cette ville du sud permettrait de couper le couloir terrestre conquis par la Russie pour relier son territoire à la Crimée, une péninsule annexée en 2014. On va plus loin sur France 24 avec la grande reporter Patricia Allémonière.

 9 h 53 : le parlement turc vote la candidature de la Finlande à l’Otan 

Le parlement turc doit voter ce jeudi la candidature de la Finlande à l’Otan, selon l’agenda du parlement consulté par l’AFP. La Turquie deviendrait ainsi le dernier membre de l’Alliance atlantique à ratifier l’adhésion du pays nordique.

La ratification sera votée lors d’une séance parlementaire qui débute à 14 H (11 H GMT).

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait donné mi-mars son feu vert à l’entrée dans l’Otan de la Finlande, soumettant au parlement turc la ratification, une décision aussitôt saluée par l’Alliance atlantique.

La ratification devrait être votée sans soucis, la commission parlementaire turque des Affaires étrangères l’ayant approuvée la semaine dernière.

La Turquie est le dernier pays à approuver l’adhésion de la Finlande après la ratification lundi par le parlement hongrois.

Recep Tayyip Erdogan bloquait depuis mai 2022 l’entrée dans l’Alliance atlantique du pays nordique et, plus encore, de son voisin suédois.

  • 9 h 45 : en Russie, un journaliste américain arrêté pour espionnage

Les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé l’arrestation pour espionnage du correspondant du journal américain Wall Street Journal, Evan Gershkovich.

L’arrestation pour un tel motif d’un journaliste étranger est sans précédent dans l’histoire récente de la Russie.

 

« Le FSB a déjoué l’activité illégale du correspondant accrédité (…) du bureau moscovite du journal américain Wall Street Journal, citoyen des États-Unis, Evan Gershkovich », a indiqué le FSB dans un communiqué cité par les agences russes.

Il est « soupçonné d’espionnage au profit des États-Unis » et de collecter des informations « sur une entreprise du complexe militaro-industriel » russe. 

Avant de rejoindre le quotidien américain en 2022, Evan Gershkovich était un correspondant de l’AFP à Moscou et avait travaillé auparavant pour le Moscow Times, une publication anglophone. Parfaitement russophone, le journaliste de 31 ans est d’origine russe et ses parents sont installés aux États-Unis.

  • 9 h 36 : l’Ukraine qualifie la présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU de « mauvaise blague »

L’Ukraine a qualifié de « mauvaise blague » la future présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU, qui débute samedi pour un mois.

« La présidence russe du Conseil de sécurité de l’ONU le 1er avril est une mauvaise blague. La Russie a usurpé son siège ; elle mène une guerre coloniale ; son président est un criminel de guerre recherché par la CPI pour enlèvement d’enfants », a fustigé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba.

  • 1 h 25 : l’état-major américain évoque un « carnage » pour les Russes à Bakhmout
 Le général Mark Milley de l’état-major interarmées américain a déclaré à Washington que la Russie n’avait effectué « aucun progrès » autour de Bakhmout au cours des trois dernières semaines. « C’est un carnage pour les Russes », a-t-il estimé.

Dans la région ukrainienne de Donetksk (est), les combats se sont concentrés ces derniers mois au niveau de la ville de Bakhmout, Kiev disant résister au sein du centre urbain et épuiser les forces russes.

  • L’essentiel de la journée du 29 mars

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a pu visiter mercredi la centrale de Zaporijjia. Sur place, il a regretté une « hausse de l’activité militaire » près du site nucléaire occupé par les forces russes.

De son côté, le président Vladimir Poutine a reconnu que les sanctions imposées à son pays pourraient avoir des conséquences « négatives » sur l’économie russe.

Reuters

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