Le Mexicain est généralement perçu comme un pilote d’un moins gros calibre que le double Champion du monde, pour autant sa position alors que se profile une potentielle saison de domination de l’écurie est bien d’être amené à être le principal rival de Verstappen. Or, Red Bull est depuis plusieurs années vue comme l’écurie d’un seul pilote. Mais Pérez, présent à Milton Keynes depuis 2021, estime que cela a changé et qu’il dispose des opportunités de viser la couronne de façon réaliste.
Ils faisaient des courses avec deux voitures parce qu’ils étaient obligés de le faire.
Sergio Pérez, à propos de Red Bull avant son arrivée
Une impression d’autant plus renforcée que Pérez juge la RB19 adaptée à son style de pilotage, et notamment vis-à-vis de la manière dont la RB18 avait évolué l’an passé, s’échappant progressivement de ses préférences. La réduction du poids et le développement avaient en effet eu tendance à redonner la main à Verstappen après le début de la campagne.
« Je me sens assurément plus à l’aise dans la voiture », a-t-il expliqué. « Je pense que nous avons aussi beaucoup appris sur la direction que nous avons prise l’année dernière, pas seulement sur la voiture elle-même, mais aussi sur la façon dont nous l’avons réglée et dont nous avons essayé de compenser les faiblesses que je ressentais. Nous ne faisions que rechercher de la performance dans la voiture. »
« Nous disposons désormais d’une voiture très performante, d’un package très performant et d’une voiture avec laquelle je me sens à l’aise. C’est une voiture avec laquelle je travaille bien, et je crois aussi qu’avec la direction que nous prenons avec le développement, je peux en tirer le maximum. Je pense que c’est important pour pouvoir rester dans la lutte tout au long de la saison : avoir une voiture qui vous permet d’être compétitif, quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez. »
« Il est certain que l’année dernière, lorsque nous avons commencé à développer la voiture, ou plus exactement lorsque nous l’avons mise au régime, elle convenait mieux à Max et l’écart s’est creusé. Je crois qu’en ce moment, [Max et moi] demandons les mêmes choses. Lors de ces premières courses, nous avons été très, très proches l’un de l’autre sur le plan de l’équilibre et nous avons demandé le même type d’équilibre. De ce point de vue, c’est une bonne chose pour l’instant. »
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