Après un hiver marqué par une sécheresse anormale, et un mois de mars orageux et pluvieux, le printemps s’annonce plus chaud que la normale selon tous les organismes météo. Mais pas seulement… Les trois prochains mois seront aussi probablement marqués par un temps perturbé, sans pour autant avoir des conséquences positives sur l’état des sols.
Si l’année 2022 a été marquée par des conditions météo inhabituelles avec notamment plusieurs vagues de chaleur, 2023 semble aussi suivre un scénario original. Alors que des blocages anticycloniques ont nettement aggravé la sécheresse hivernale en janvier et février, des orages records en matière de foudroiement, et de fortes pluies, ont caractérisé le mois de mars.
Des températures encore au-dessus des moyennes
Afin d’avoir une idée globale de la météo des trois prochains mois, certains organismes effectuent des tendances saisonnières. Ces prévisions à long terme restent du domaine expérimental et sont à prendre avec des pincettes. Il arrive parfois que ces prévisions saisonnières diffèrent totalement d’un organisme à l’autre. Mais, en ce qui concerne l’évolution du printemps 2023 en Europe et en France, la plupart des organismes météo s’accordent sur le fait que celui-ci s’annonce plus chaud que la normale. Le service de prévisions de référence en France, Météo France, reste prudent sur ces affirmations, mais estime tout de même la probabilité d’un printemps anormalement chaud à 50 %.
En ce qui concerne les précipitations, Météo France annonce ne pas percevoir de signaux fiables permettant de dégager un scénario majoritaire. Toutefois, l’organisme précise que des épisodes ponctuels avec une pluviométrie importante restent possibles.
La sécheresse devrait continuer à s’aggraver
D’autres services de prévisions, comme La Chaîne Météo et Météo Villes, estiment qu’après un mois d’avril sec, mai et juin seront probablement marqués par de fortes dégradations orageuses. Malgré ce risque d’intempéries en France, les différentes prévisions saisonnières pour la France précisent toutes que les pluies ne s’annoncent pas durables, et seront donc nettement insuffisantes pour combler le déficit des nappes phréatiques.
FUTURA