Des poissons vieilles de 420 millions d’années redécouvertes dans l’océan Indien

Un énorme « poisson fossile » dont les origines remontent à 420 millions d’années a refait surface dans l’ océan Indien occidental au large de Madagascar .

Le cœlacanthe (Latimeria chalumnae) de 6,5 pieds et jusqu’à 198 livres aurait disparu il y a au moins un siècle. Cependant, une étude récente publiée dans le SA Journal of Science a révélé qu’en mai 2020, jusqu’à 334 captures de cœlacanthe avaient été documentées.

L’espèce cœlacanthe, également connue sous le nom de «poisson à quatre pattes» pour ses nageoires vigoureuses, se promène dans de profonds canyons sous-marins entre 350 et 1 600 pieds sous la surface. 

Les poissons préhistoriques rares, que l’on croyait éteints auparavant, sont considérés comme le chaînon manquant entre les poissons et les tétrapodes. 

Selon le Smithsonian Ocean Portal , les poissons ont été redécouverts pour la première fois en 1938 à l’aide de filets maillants.

L’espèce a été nommée en l’honneur de sa découvreuse, Marjorie Courtenay-Latimer , et aurait été décrite par le professeur JLB Smith de l’Université de Rhodes en 1939.

Il peut peser jusqu’à 200 livres, selon la plate-forme d’information à but non lucratif sur la conservation et les sciences de l’environnement Mongabay . 

Dans une interview, l’auteur principal de l’étude a déclaré que ses chercheurs et lui-même étaient choqués par le nombre de cœlacanthes capturés accidentellement dans des filets maillants à gros mailles appelés «jarifa».

«Quand nous avons examiné cela plus en détail, nous avons été stupéfaits [par les chiffres capturés]… même s’il n’y a pas eu de processus proactif à Madagascar pour surveiller ou conserver», a déclaré Andrew Cooke de RESOLVE sarl à Mongabay.

Alors que Latimeria chalumnae est classée en danger critique d’extinction par l’UICN , davantage de cœlacanthes «à quatre pattes» ont été capturés en Tanzanie, en Afrique du Sud et aux Comores.

L’étude a également présenté un cas de conservation – bien que la taille de la population de l’espèce reste inconnue – et a noté les effets négatifs de la pêche au filet maillant dans le commerce des ailerons de requin.

« Les filets maillants jarifa utilisés pour attraper les requins sont une innovation relativement nouvelle et plus meurtrière car ils sont grands et peuvent être installés en eau profonde », ont déclaré les chercheurs. « Il ne fait aucun doute que les filets maillants jarifa à gros mailles sont désormais la plus grande menace pour la survie des cœlacanthes à Madagascar. »

Source: foxnews.com