L’exposition temporaire « En vadrouille avec Louis de Funès – l’acteur et ses voitures de légende » s’est ouverte ce mercredi au Musée National de l’Automobile à Mulhouse (Haut-Rhin). 18 voitures d’époque et d’exception retracent ainsi la carrière de l’immense acteur.
Avis aux fans de Louis de Funès et de belles voitures : une exposition temporaire au Musée de l’automobile de Mulhouse a ouvert ce mercredi et se tiendra jusqu’au 25 novembre. Elle est consacrée aux voitures de légende qui apparaissent dans les films de cet acteur tout aussi légendaire. De la 2CV du Corniaud à la DS de la Grande Vadrouille en passant par le taxi américain de Rabbi Jacob, toutes les plus grandes montures de l’acteur ont fait le déplacement.
La 2CV disloquée du « Corniaud »
Dès le début de l’exposition, on tombe sur une voiture emblématique… et dans un drôle d’état ! La 2CV démantibulée dans la première scène du « Corniaud », celle dans laquelle Louis de Funès, au volant de sa Rolls-Royce, détruit la petite voiture de Bourvil. Celui-ci lance alors la réplique devenue culte : « Bah maintenant elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ! ».
« Il ne fallait pas se louper ! », raconte Guillaume Gasser, le directeur général du musée de l’Auto de Mulhouse. « La scène devait être tournée en une seule prise, puisqu’une voiture qui se disloque, on ne peut pas le refaire à l’infini. On voit d’ailleurs dans la scène qu’à un moment, Louis de Funès a un fou rire et se tourne pour le cacher », poursuit-il.
Et des autos moins connues
18 voitures composent cette exposition temporaire, située au fond du Musée National de l’Automobile de Mulhouse : de la DS de « Fantomas », à la Méhari du « Gendarme de Saint-Tropez », en passant par l’impressionnant taxi jaune américain des « Aventures de Rabbi Jacob ». Des voitures d’exception, pour la plupart d’origine !
Les visiteurs pourront aussi apercevoir la méhari du « Gendarme de Saint-Tropez ».
On peut aussi voir cette Renault R6 qui n’a pas connu les plateaux de tournage, mais qui appartenait à l’acteur. « Louis de Funès a connu le succès assez tard, vers la cinquantaine », rappelle Guillaume Gasser. « Il a alors commencé à avoir un peu plus d’argent, à pouvoir se faire plaisir. Son producteur lui a conseillé de s’acheter une Jaguar, une voiture luxueuse.
Mais finalement, Louis de Funès l’a très peu utilisée : il préférait la R6 qui était bien plus pratique. Et son fils Olivier nous raconte qu’il n’avait aucun souci à emprunter la Jaguar à son père, mais qu’il n’avait pas le droit de toucher à la R6″, s’amuse-t-il.
En plus des voitures, on découvre également le chapeau original de Rabbi Jacob, un costume authentique de gendarme et d’autres objets prêtés par le musée Louis de Funès de Saint Raphaël, partenaire de cette exposition qui se tiendra jusqu’au 25 novembre.
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