Dans les colonnes de Madame Figaro, Vanessa Paradis est revenue sur la récente polémique des « fils et fille de », initiée par la Une du New York Magazine, qui a touché sa fille Lily-Rose Depp. L’actrice française évoque le travail acharné de son aînée depuis son plus jeune âge et les difficultés auxquelles cette dernière a fait face au début sa carrière.
En décembre 2022, le New York Magazine dévoile un numéro au titre corrosif : « Elle a les yeux de sa mère. Et son agent ». Le papier glacé laisse apparaître Maya Hawk, fille d’Uma Thurman et Ethan Hawke récemment aperçue dans Stranger Things, Dakota Johnson, progéniture bien connue de Mélanie Griffith, Zoé Kravitz, issue de la relation de Lenny Kravitz et de Lisa Bonnet ou encore Lily-Rose Depp, fruits des amours de Vanessa Paradis et de Johnny Depp.
Transposant les visages de ces célébrités en vogue sur des lits de naissance, le magazine américain dénonce cette génération d’acteurs nés de parents célèbres et popularise alors le terme anglophone « nepo baby ». Comprendre ici « fils et fille de ».
La Une controversée évoque avec ironie ces nombreux privilégiés qui, parce qu’enfants de personnalités renommées, bénéficieraient d’un coup de pouce non négligeable pour lancer leur carrière. Dès sa parution, la couverture fait grand bruit et irrite les principaux concernés rapidement défendus par plusieurs noms du divertissement. Interviewée dans les colonnes de Madame Figaro, Vanessa Paradis est revenue sur la polémique qui a visé son aînée, en évoquant le travail qu’elle livre depuis plusieurs années pour se faire une place dans le cinéma.
Talent, persévérance et égalité des chances
D’abord, la chanteuse française remarque les difficultés auxquelles les « enfants de » doivent parfois faire face. « Un enfant dont les parents sont célèbres a déjà une part de sa personnalité qui lui est soustraite : on s’intéresse à lui pour atteindre ses parents. Les gens se trompent. Des portes s’ouvrent pour ces «enfants de», mais ce ne sont pas toujours les bonnes portes », indique celle qui n’a jamais voulu conquérir Hollywood.
Elle développe ensuite sur l’importance du talent et de la persévérance : « Bien sûr, la tentation est probablement grande de suggérer un «enfant de» dans un casting, mais s’il fait mal son boulot, il ne va pas rester longtemps en place. Et puis, surtout, il sera embarqué dans de mauvais projets. »
L’ex-compagne de Florent Pagny poursuit sur les déceptions que sa fille Lily-Rose Depp a dû affronter avant de réussir : « Ma fille, je la vois travailler depuis huit ans. Elle est une bosseuse comme on en voit peu. Elle travaille énormément ses rôles et ses auditions. Elle a fait beaucoup de castings où elle n’était pas choisie, et elle en était malheureuse, comme les autres. Je pense vraiment que ceux qui réussissent sont ceux qui travaillent dur et qui ont du talent, quel que soit leur nom. Ma fille en fait partie. » Aucun traitement de faveur à l’horizon, donc.
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