L’ouverture de la campagne 2023 de déclaration des revenus ouvre jeudi. Et, avec elle, les escroqueries visant à soutirer vos informations bancaires.
Comme chaque année, il faudra être vigilant alors que l’ouverture de la campagne 2023 de déclaration des revenus est prévue le jeudi 13 avril. Car les escrocs vont, de nouveau, essayer de soutirer vos coordonnées bancaires en vous proposant des remboursements d’impôts.
Ces arnaques sont « devenues si fréquentes ces derniers jours que la CGFiP (la Direction générale des finances publiques, NDLR) s’est vue contrainte de clôturer des comptes ciblés par des tentatives de piratage de manière préventive », a alerté 60 Millions de consommateurs.
Comment reconnaître ces arnaques
De nombreuses personnes sont victimes de cette escroquerie chaque année. La victime reçoit un e-mail du fraudeur se faisant passer pour la DGFiP, un organisme de confiance, et lui promet qu’elle a le droit à un remboursement d’impôts. Un montant pouvant grimper jusqu’à plusieurs centaines d’euros. L’utilisateur doit alors cliquer sur un lien afin d’accéder à ce « formulaire de remboursement » et, ensuite, renseigner son identité et saisir ses coordonnées bancaires sur un site qui imite celui de impots.gouv.fr. Une fois ces informations entrées, le compte bancaire de la victime peut être débité.
Mais pas de panique. Comme la majeure partie des arnaques de type phishing ou hameçonnage, l’adresse e-mail de l’expéditeur est souvent incohérente et ne ressemble en rien à une adresse officielle de la DGFiP. L’adresse du site sur lequel renvoie le courrier électronique peut être, lui aussi, saugrenue, loin de ressembler à l’habituel impots.gouv.fr. Pensez également à regarder la syntaxe et l’orthographe de l’adresse ainsi que du site Web, souvent hasardeux.
Et si jamais, après avoir tout vérifié, le doute persiste, n’hésitez pas à vous rendre directement sur votre compte personnel depuis le site officiel afin de confirmer l’information.
Mais il faut surtout se souvenir qu’un site comme la DGFiP (tout comme la CAF ou la Sécurité sociale) « ne réclame jamais de coordonnées bancaires par e-mail ou SMS pour effectuer un remboursement », avance 60 Millions de consommateurs, qui encourage les internautes ayant été destinataires de ce type d’arnaques à la signaler sur les plateformes Signal Spam ou Pharos.
LEPOINT