Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé lundi qu’il était difficile pour la France d’être un médiateur dans le conflit ukrainien. Par ailleurs, le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, s’est rendu à Bakhmout, où les forces ukrainiennes semblent avoir perdu du terrain dans le centre-ville. Suivez heure par heure les derniers développements de la guerre en Ukraine.
L’Ukraine et la Russie ont annoncé avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre concernant plus de 100 militaires de chaque côté. Il s’agit du premier échange de cette nature depuis plus d’un mois.
Le ministère russe de la Défense a rapporté dans un communiqué le rapatriement de 106 soldats russes qui, selon lui, se trouvaient « en danger de mort » lors de leur détention. Les militaires seront transportés par avion à Moscou pour recevoir des soins médicaux et une assistance psychologique, précise cette source.
Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a quant à lui annoncé le retour de 100 militaires en Ukraine. « Nous rapatrions 100 de nos hommes – ce sont des soldats, des marins, des gardes-frontières et des membres de la Garde nationale », a-t-il indiqué, évoquant un échange « difficile ».
Certaines personnes ont été grièvement blessées et souffrent de maladies. Nous ferons tout le nécessaire pour que chacune d’elles reçoive toute l’aide nécessaire », a-t-il ajouté sur Telegram.
Le dernier échange de prisonniers entre Kiev et Moscou date du 7 mars, lorsque l’Ukraine avait récupéré 130 de ses militaires et la Russie, 90.
En décembre 2022, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait indiqué que plus de 1 300 prisonniers avaient été rapatriés par Kiev lors d’échanges avec la Russie depuis le début de la guerre. Plusieurs autres échanges ont eu lieu depuis.
- 13 h 26 : Moscou considère que Paris ne peut pas jouer un rôle de médiateur
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé lors d’un point presse avec des journalistes qu’il était difficile pour la France d’être un médiateur sur le conflit ukrainien à partir du moment où le président français, Emmanuel Macron, avait pris parti pour l’Ukraine.
- 12 h 12 : 19 ans de prison pour une action anti-mobilisation militaire
Un tribunal russe a condamné à 19 ans de prison un ancien militaire et un ex-secouriste qui avaient lancé des cocktails Molotov contre une mairie pour protester contre la mobilisation pour combattre en Ukraine.
Il s’agit de la plus lourde peine prononcée jusqu’à présent pour ce type d’attaque contre des bâtiments officiels, qui se sont multipliées à travers la Russie depuis le début de l’offensive contre l’Ukraine.
Les deux hommes, Roman Nasryev et Alexeï Nouriev, ont été condamnés par un tribunal militaire d’Ekaterinbourg (Oural), notamment pour « acte de terrorisme » en bande organisée, a indiqué l’agence de presse d’État Tass.
Le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, s’est rendu dans le centre de Bakhmout, épicentre depuis des mois des combats en Ukraine et où les Russes semblent avancer, selon une vidéo publiée lundi.
Denis Pouchiline a publié sur Telegram ces images dans lesquelles on le voit en tenue de combat sur une place recouverte de débris qui, d’après les bâtiments visibles, paraît être la place de la Liberté, dans le centre de Bakhmout.
« Voici notre Artiomovsk (nom russe de Bakhmout) en train d’être libérée par (le groupe paramilitaire russe) Wagner. L’ennemi n’épargne pas la ville, ni les siens, les poussant dans un hachoir à viande », dit-il dans cette courte vidéo non datée.
Reuters