Hôte de la 27ème conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP27), l’Égypte travaille activement à la réduction globale de son empreinte carbone d’ici 2030. Un plan national a d’ailleurs été adopté à cet effet.
En Égypte, la compagnie publique du pétrole (EGPC) a officialisé, jeudi 6 avril, un mémorandum d’accord avec la fondation norvégienne Det Norske Veritas (DNV) visant essentiellement à soutenir le programme de développement durable de l’État, en accord avec ses engagements climatiques.
L’entente a été paraphée en présence de Tarek El Molla, le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales et de Hilde Klemetsdal, l’ambassadeur de Norvège près l’Égypte. Concrètement, EGPC devrait bénéficier d’un appui technique « consultatif » pour concevoir et appliquer sa stratégie environnementale. Une politique qui devrait prendre en compte tous les aspects des Objectifs de Développement durable de l’Égypte.
Dans cette optique, les parties prenantes travailleront à déterminer les risques économiques, sociaux et environnementaux liés aux activités pétrogazières d’EGPC dans le pays. Une opération d’analyse qui s’étendra également à l’identification des impacts, mais aussi des opportunités qu’offrent ces travaux.
« Notre vaste expérience et notre expertise dans le domaine de la transition énergétique aideront EGPC à atteindre ses objectifs et, à son tour, à contribuer à la stratégie bas carbone de l’Égypte, essentielle pour la réduction des émissions », a expliqué Santiago Blanco, vice-président exécutif et directeur régional pour l’Europe du Sud, le Moyen-Orient et l’Amérique latine, des systèmes d’énergie chez DNV.
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