«Songlines» : l’exposition sur les aborigènes australiens et la légende des sept sœurs

Vous pouvez maintenant visiter l’Australie sans quitter Paris, grâce à l’exposition « Songlines » ou le chant des pistes, chez les aborigènes australiens. Pour découvrir leur monde, il faut se plonger dans un décor désertique et dans le mythe des sept sœurs, une des légendes les plus célèbres du pays.

Le destin de sept sœurs poursuivies par un sorcier, c’est l’histoire de la mythique légende aborigène d’Australie que retrace « Songlines », l’exposition au musée du Quai Branly. Ce récit fil rouge prend le spectateur par la main, vers les terres les plus désertiques et un ciel étoilé le plus dégagé. De quoi complètement s’immerger à l’autre bout du globe en Océanie, tout en poésie. Sur les murs sont affichées d’éclatantes toiles qui reprenant la technique du pointillisme et expriment la vibration du territoire, selon les aborigènes.

Amour, aventure et peur
Pour Stéphanie Leclerc-Caffarel, experte scientifique de l’exposition, celle-ci « Se base, comme tout le savoir aborigène, sur des récits. Les aînés des communautés ont choisi une épopée pleine de rebondissements, avec de l’amour, de l’aventure, un peu de peur aussi. » Et le chef-d’œuvre de cette exposition, qui fait également figure d’affiche, c’est une grande toile crée par plusieurs aborigènes en 2013. On y remarque des peintures multicolores dépeignant une sorte de vue aérienne d’une terre sacrée située dans l’ouest de l’Australie, endroit où les femmes se changent en pierre, selon le récit des héroïnes de l’œuvre, les sept sœurs.

Une exposition disponible à partir de 9 euros et jusqu’au 2 juillet, de quoi se donner le temps peut-être d’en faire l’expérience plusieurs fois.

europe1

You may like