Deux semaines après sa démonstration sur le Tour des Flandres, le Slovène Tadej Pogacar (24 ans) a remporté la première des trois classiques ardennaises en triomphant en solitaire sur la ligne d’arrivée de l’Amstel Gold Race.
L’ogre Tadej Pogacar, insatiable, a signé son onzième succès de la saison en remportant en solitaire l’Amstel Gold Race, dimanche à Valkenburg dans le sud des Pays-Bas. Le Slovène, qui disputait sa première course depuis son succès au Tour des Flandres début avril, s’est imposé devant ses deux derniers compagnons d’échappée, l’Irlandais Ben Healy et le Britannique Tom Pidcock, qu’il a lâchés dans l’ascension du Keutenberg à 30 kilomètres de la ligne.
Le double vainqueur du Tour de France a fait valser ses adversaires en trois temps. D’abord en plaçant une première accélération qui a fait exploser le peloton à 80 kilomètres de Valkenburg. Au sein d’un groupe de dix attaquants, il a ensuite à nouveau accéléré à 36 kilomètres de la ligne dans l’Eyserbosweg où seuls Pidcock et Healy ont réussi à le suivre.
Les Français pas invités à la fête
Mais ces deux hommes ont été impuissants lors de la troisième attaque du leader de l’équipe UAE dans le Keutenberg à 29 bornes du but. « Pogi » a fini par s’imposer avec une trentaine de secondes d’avance. A 24 ans, Pogacar disputait pour la deuxième fois la seule classique néerlandaise du calendrier après avoir abandonné en 2019 alors qu’il effectuait sa première saison chez les professionnels.
Spectateurs du récital slovène, les Français n’ont pas été à la fête. Deuxième l’année dernière derrière le Polonais Michal Kwiatowski, Benoît Cosnefroy, mal placé au moment de la première attaque de Pogacar, a été piégé et n’a jamais pesé sur la course. Valentin Madouas, Remi Cavagna et Dorian Godon, vainqueur de la Flèche brabançonne mercredi, ont eux fait connaissance avec le bitume à 51 kilomètres de la ligne, perdant tout espoir de revoir la tête de course.
AFP