Deux personnes sont mortes et huit autres ont été blessées dans un glissement de terrain qui a enseveli des camions en attente de traverser un poste-frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan. Les secouristes tentent de retrouver d’autres survivants sous les décombres.
Au moins deux personnes ont été tuées et huit blessées mardi un peu avant à l’aube dans un glissement de terrain qui a enseveli des dizaines de camions attendant de traverser un poste-frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, a-t-on appris auprès des services de secours. Les secouristes craignent que d’autres personnes, mortes ou encore en vie, ne soient piégées sous les décombres. Des chiens de détection ont été déployés sur place, alors que les sauveteurs utilisent avec précaution de gros engins de déblaiement pour déplacer les débris.
Des survivants au téléphone
Près de 120 camions se préparaient à franchir le poste-frontière de Torkham, principal point de passage et d’échanges entre les deux pays, quand l’éboulement s’est produit. « Nous avons retrouvé deux corps et avons emmené huit blessés à l’hôpital », a déclaré à l’AFP Bilal Faizi, un porte-parole du service d’urgence pakistanais Rescue 1122. Il est difficile de dire, selon lui, combien de personnes pourraient encore être piégées sous les gravats, mais des survivants ont indiqué avoir reçu des coups de fil de collègues manquant à l’appel. « Ils ne reçoivent plus d’appels (…) Peut-être, les batteries de téléphones de ceux piégés à l’intérieur sont déchargées, ou peut-être y a-t-il une autre raison », a souligné M. Faizi.
Des pluies torrentielles
De petits brasiers ont éclaté après la catastrophe, alors que les conducteurs et leurs assistants se préparaient des repas sur des réchauds à gaz avant le lever du jour, en ce mois de jeûne du ramadan. « Le feu est maintenant sous contrôle. L’opération de secours se poursuit, avec l’aide de pelleteuses et de machinerie lourde », a ajouté M. Faizi. La cause de l’éboulement n’était pas immédiatement connue. Un responsable administratif local, Ali Raza, a fait observer que des machines lourdes étaient utilisées depuis des mois pour des travaux d’agrandissement dans les collines entourant le poste-frontière. Des pluies torrentielles dans la nuit pourraient aussi avoir contribué au glissement de terrain, a-t-il indiqué. Les autorités ont momentanément fermé le poste-frontière au trafic routier, mais il reste ouvert aux piétons, selon la même source.
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