Vladimir Kara-Murza, qui dénonce la politique du président russe depuis des années, a été condamné à la plus lourde des peines possibles depuis la mise en place de la loi qui interdit toute critique de « l’opération spéciale miliaire » menée en Ukraine.
Cependant, le Royaume-Uni exige sa libération immédiate car Kara-Murza possède le passeport britannique.
Les procureurs ont accusé Kara-Murza de trahison et de critique envers l’armée russe peu de temps après le début du conflit entre les deux pays voisins.
Lors d’une interview diffusée sur CNN en avril 2022, l’opposant avait affirmé que la Russie était dirigée par un « régime de meurtriers ».
Il a également profité de ses interventions en Europe pour dénoncer les bombardements russes qui ciblent les civils ukrainiens et non pas les infrastructures militaires.
Lors de son dernier discours avant de connaître sa sentence, Kara-Murza a comparé son procès à ceux effectués sous Joseph Staline dans les années 1930
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