Des troupes américaines héliportées ont ciblé, lundi 17 avril, dans le nord de la Syrie, un chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI), à qui sont attribuées plusieurs attaques terroristes en Europe et au Proche-Orient. Ce responsable, dont l’identité n’a pas été révélée, est « probablement » mort, a annoncé l’armée américaine. Deux autres « individus armés » ont été tués dans cette frappe, selon un communiqué.
Cette opération a eu lieu dans la région de Soueida, non loin de la frontière turco-syrienne. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, « de violents affrontements se sont produits lors du raid durant lequel deux projectiles ont visé le bâtiment dans lequel se trouvait un membre de l’EI ».
Cet homme et deux autres combattants ont été tués, affirme l’organisation basée au Royaume-Uni, qui précise que le chef de l’organisation terroriste pris pour cible venait de Manbij, une région plus au sud qui est sous contrôle des forces kurdes.
Toujours selon l’OSDH, ce commandant présumé du groupe Etat islamique était depuis six mois sous la protection d’un groupe pro-turc déployé dans cette région frontalière, déjà visée en avril par un autre raid américain. Depuis la débâcle de l’organisation terroriste en 2019, frappée de plein fouet par la coalition internationale, ces rebelles ont vu affluer de nombreux jihadistes fuyant les arrestations.
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