Même si Joan Laporta a fait une longue mise au point sur le scandale Negreira en début de semaine, le président de la Liga Javier Tebas n’est pas franchement convaincu.
Depuis plusieurs semaines, maintenant le Barça est secoué par le scandale Negreira, du nom du vice président de la commission des arbitres rémunéré de 2001 à 2018, pour une activité de consultant trouble, laissant la place à des soupçons de corruption. En début de semaine, Joan Laporta a pris la parole dans une très longue conférence de presse en forme de mise au point, soucieux de placer le Barça plutôt dans un rôle de victime que de coupable.
Tebas n’a rien entendu de nouveau
Une version qui n’a pas plu à Javier Tebas, le président de la Liga qui s’est exprimé ce mercredi. Selon le patron de l’instance espagnole, toujours prompt à critiquer le club catalan, les annonces de Laporta ne changent en réalité pas grand-chose.
« Il s’est contenté de résumer ce que nous avons pu entendre (de sa part) en conférence de presse, a déploré le président de la Liga. Il a défendu qu’il n’avait jamais cherché à acheter des arbitres ou à les influencer. La plupart des clubs ont dit que ce n’était pas normal, que ces paiements n’étaient pas corrects et qu’ils devaient enquêter. Je ne pense pas que Barcelone ait acheté des arbitres. Ce que nous pensons, c’est que ces paiements pouvaient servir à influencer quelque chose. Ces explications ne suffisent pas, c’est incompréhensible de payer le vice-président du CTA (l’arbitrage espagnol) depuis tant d’années. »
Le président de la Liga, Javier Tebas, n’est pas satisfait de la mise au point de Joan Laporta sur le scandale Negreira. Les paiements douteux du vice-président de la commission des arbitres de 2001 à 2018 suscitent des soupçons de corruption, mais Laporta a affirmé que le Barça n’avait jamais cherché à acheter ou à influencer les arbitres. Tebas reste sceptique et pense que les paiements pouvaient être utilisés pour influencer quelque chose. Les clubs exigent une enquête sur cette affaire qui secoue le Barça depuis plusieurs semaines.
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