Hervé Renard a réussi son examen de passage avec l’équipe de France féminine. Il ne cache désormais pas son envie de croquer les prochaines compétitions à pleines dents, pour réaliser ce qu’il sait faire de mieux.
La Fédération Française de Football a réussi à faire l’unanimité dans une période où ce n’est pas souvent le cas. Outre le marasme avec sa présidence et les dénonciations sur la façon dont l’instance est gérée, la crise ouverte contre la sélectionneuse Corinne Diacre a fait beaucoup de bruit. L’ancienne joueuse de l’équipe de France a finalement été priée de quitter son poste devant la rébellion de ses joueuses et l’appui devenu inexistant de Noël Le Graët. C’est Hervé Renard qui a pris la relève au pied levé, ce qui a surpris beaucoup de monde.
En effet, le technicien français était en place en Arabie saoudite, qu’il venait de diriger à la Coupe du monde au Qatar avec un certain succès, notamment une victoire retentissante contre l’Argentine qui a fait de lui un personnage important dans le Royaume. Mais c’est bien lui qui a décidé de tout plaquer pour rejoindre la France et diriger les Bleues en vue de la Coupe du monde, des Jeux Olympiques, et de la Ligue des Nations. Un choix qu’il assume totalement, lui qui affirme avoir signé les yeux fermés son contrat avec la FFF.
« Avec le travail fait en Arabie saoudite et le parcours à la Coupe du monde, j’ai eu des propositions, et j’ai notamment refusé la sélection de Pologne. Avec les Bleues, la question de l’argent (il a divisé son salaire par 10) n’a jamais été un problème, je vais vous surprendre, je n’ai même pas regarder au moment de signer mon contrat. Je suis ici pour un projet, une aventure, pas pour l’argent », a assuré Hervé Renard dans un entretien au Figaro Sport.
Les gros matchs, Hervé Renard vit pour ça
Dans ce choix également, il y a une chose à prendre en compte, à savoir que le temps aurait pu paraitre long en Arabie saoudite avant les prochaines grandes compétitions. Ce ne sera pas le cas avec la France, et c’est ce qui fait clairement saliver l’ancien entraîneur de Sochaux, pour qui les rendez-vous internationaux sont sa raison de vivre. « La perspective de disputer la Coupe du monde, les JO, ou encore la ligue des Nations a énormément joué dans ma décision. En un an et demi je suis servi sur les grands matchs à venir. Je suis drogué à ça. C’était le meilleur timing par rapport à ce que j’aime faire. On débute une opération commando », a livré Hervé Renard, pour qui l’enchaînement des rendez-vous de prestige avec comme point d’orgue les Jeux Olympiques en France le fait clairement rêver.
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