L’ex-président des États-Unis Mike Pence a témoigné jeudi devant un grand jury sur les conversations qu’il avait eues avec l’ex-président Donald Trump avant l’assaut de ses partisans sur le Capitole, le 6 janvier 2021.
L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, a témoigné jeudi 27 avril devant la justice dans le cadre de l’enquête sur les tentatives de renverser les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020. Le panel de citoyens chargé d’entendre le ténor républicain s’est assemblé à 9 h jeudi à Washington, fait notamment savoir la chaîne CNN, citant des personnes proches du dossier.
Fin mars, un juge avait ordonné à Mike Pence de témoigner sur les conversations qu’il avait eues avec Donald Trump avant l’assaut de ses partisans sur le Capitole, le 6 janvier 2021.
Les enquêteurs, avec à leur tête le procureur spécial Jack Smith, examinent le rôle de Donald Trump dans la violence qui a éclaté ce jour-là, dans le cadre de ce qui aurait été plus largement une tentative de rester au pouvoir après avoir perdu la présidentielle face à Joe Biden.
Potentiel candidat à l’investiture républicaine
Mike Pence a été sommé ainsi de répondre à toute question d’un grand jury fédéral sur de potentiels crimes commis par l’ancien président. Aux États-Unis, un grand jury est un panel de citoyens dotés de larges pouvoirs d’enquêtes, et qui peut notamment voter pour recommander une inculpation. Donald Trump avait tenté d’empêcher tout témoignage de son ancien vice-président devant ce grand jury, mais une cour d’appel fédérale avait débouté sa requête mercredi.
Donald Trump brigue un nouveau mandat en 2024. Devant ses électeurs dans le New Hampshire, jeudi, Donald Trump s’est engagé à « écraser » le président Joe Biden – dont la candidature vient d’être officialisée – lors de l’élection de 2024.
Mike Pence pourrait faire partie de ceux qui lui disputeront l’investiture républicaine. L’ancien vice-président avait déclaré en mars que l’Histoire tiendrait pour « responsable » Donald Trump pour son rôle dans l’assaut contre le Capitole.. « Je n’avais pas le droit d’annuler (le résultat de) l’élection. Et ses paroles imprudentes ont mis en danger ma famille et tous ceux qui se trouvaient au Capitole ce jour-là », avait-il affirmé.
AFP