Avec Opera One, disponible sur Windows, Mac et Linux en accès anticipé, l’éditeur norvégien dévoile l’avenir de son navigateur web.
L’accent a été mis sur la personnalisation, sur la gestion automatisée des onglets, ainsi que sur la modularité et l’accès simplifié à des bots. Le design aéré est encore en chantier : Opera promet en effet l’ajout à venir de nouveaux services d’IA.
Une gestion des onglets qui sort de l’ordinaire
Parmi les nouveautés, la fonction Tab Islands permet d’organiser les onglets en groupes contextuels, facilitant ainsi la navigation entre les différentes tâches, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. L’internaute peut regrouper les onglets en fonction de leur contenu, comme par exemple tous les onglets avec des menus de restaurants ou tous les onglets avec des documents Google Docs. Cette organisation permet de réduire la confusion et d’améliorer la productivité.
Le navigateur est conçu pour créer automatiquement des Tab Islands en fonction du contenu des onglets. L’utilisateur peut également regrouper manuellement les pages en glissant et déposant des onglets entre les îlots, ou en créant un nouvel îlot à l’aide du menu contextuel. En plus de Tab Islands, Opera One inclut par défaut des fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle générative : ChatGPT, ChatSonic et la nouvelle fonctionnalité AI Prompts sont activés par défaut.
Autrement dit, il est possible d’utiliser les capacités de ces bots directement depuis le navigateur. Quant à AI Prompts, cette fonction suggère différentes façons d’utiliser les chatbots pour transformer le texte d’une page, par exemple en dialogue de feuilleton ou pour en extraire des informations afin de créer des questions de quiz.
Opera One est également le premier navigateur majeur basé sur Chromium à intégrer un processus multithread, offrant ainsi une interface utilisateur plus rapide et fluide. Avec ce tout nouveau logiciel, l’éditeur cherche à mieux s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins des internautes.
Pour Opera, c’est un nouveau pas en avant important. La première version du navigateur web remonte à 1995, lorsque Jon Stephenson von Tetzchner et Geir Ivarsøy l’ont développé pour le compte de Telenor, un opérateur télécom norvégien. Le logiciel a depuis connu de multiples évolutions, toujours un peu dans l’ombre des grands noms du secteur (Firefox, Explorer puis Chrome), mais il continue de fédérer une communauté de fans toujours ravis de découvrir des nouveautés.
Sa position d’outsider lui permet de proposer des fonctions originales à l’image des Tabs Islands, l’intégration d’un VPN gratuit ou encore une version dédiée au Web3 et aux cryptomonnaies.
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