Selon un communiqué du conseil national des droits de l’homme (CNDH), la recrudescence des cas de grossesse en cours de scolarité connaît une hausse 5 % sur la période allant de septembre 2022 à avril 2023.
Des chiffres qui donnent froid dans le dos, les cas les plus élevés s’observent dans les régions de la Nawa avec 294 cas, du Poro et du Gbeké 268 cas, de la Marahoué 234 cas, du Haut Sassandra 199 cas, du Grand-pont 154 cas, du Gôh 145, de l’Agneby-Tiassa 144 cas et 131 cas dans la région de San-Pedro.
Le CNDH fait par ailleurs observer que l’année dernière, il avait enregistré trois mille quatre cent neuf (3 409) grossesses. Il rappelle que les grossesses en cours de scolarité constituent l’un des principaux obstacles à la poursuite de la scolarité de ces jeunes filles et ont des conséquences, à la fois, sociales, économiques, physiques et psychologiques sur leurs vies.
Dans l’optique de lutter contre les grossesses en milieu scolaire, le CNDH invite les autorités compétentes à poursuivre les efforts pour la protection des droits des jeunes filles scolarisées et appelle une fois encore les parents à assumer leur responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.
journal d’abidjan