Des dizaines de tirs d’artillerie auraient touché la région frontalière de l’Ukraine, secouée en début de semaine par une incursion revendiquée par deux groupes armés russes combattant pour Kiev.
Pour l’Estonie, la menace russe reste existentielle
L’armée estonienne maintient un état de préparation maximale au combat pour parer à toute éventualité.
Le journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich, arrêté en mars en Russie pour des accusations d’«espionnage» qu’il rejette, a fait appel de la prolongation de sa détention provisoire, a indiqué vendredi le tribunal.
Selon le site du tribunal municipal de Moscou, la défense du journaliste a fait appel de la décision d’un juge, prononcée mardi, de prolonger sa détention provisoire jusqu’au 30 août, dans l’attente de son procès. Le Kremlin affirme qu’Evan Gershkovich a été interpellé en «flagrant délit», sans avancer de preuves, le dossier étant classé secret. Il est notamment accusé d’avoir recueilli des informations sur l’industrie de la défense russe.
Evan Gershkovich, sa famille, son employeur le Wall Street Journal et les autorités américaines rejettent catégoriquement ces accusations passibles de 20 ans de prison. Evan Gershkovich, qui a travaillé auparavant pour l’AFP à Moscou, est le premier journaliste étranger arrêté en Russie pour «espionnage» depuis la chute de l’Union soviétique. Il se trouve actuellement dans la prison moscovite de Lefortovo.
Les autorités ukrainiennes ont arrêté vendredi un juge soupçonné d’avoir renversé et tué un militaire au niveau d’un point de passage à Kiev alors qu’il conduisait en état d’ébriété. Le bureau d’enquête ukrainien a déclaré enquêter sur les circonstances de ce décès, évoquant une violation des règles de sécurité routière, passible d’une peine allant jusqu’à dix ans de prison.
Le suspect est un juge d’un tribunal du district de Kiev tandis que le militaire décédé était âgé de 23 ans, rapporte le bureau d’enquête. L’incident s’est produit vers minuit heure locale, heure à laquelle commence le couvre-feu nocturne à Kiev, selon la même source.
Le bureau d’enquête a publié des photos d’une voiture au capot enfoncé et au pare-brise partiellement brisé, ainsi que du corps de l’homme mort gisant sur la route ensanglantée. Le juge a refusé de se rendre dans une clinique pour réaliser un alcootest après le drame, ont rapporté les enquêteurs.
lefigaro