Petite frayeur pour les passagers de la Station spatiale internationale (ISS), dont le Français Thomas Pesquet. Lors d’une opération de routine du 12 mai dernier, ces derniers se sont aperçus qu’un bras robotique accroché à l’appareil avait été légèrement endommagé par des débris orbitaux, rapporte CNN.
« L’espace peut être un environnement difficile et impitoyable pour les robots et les humains qui l’explorent » indique un communiqué de l’Agence spatiale canadienne publié mercredi dernier. En guise de menaces, le texte liste, outre ces dépris spatiaux, les fluctuations massives de température et les radiations.
Bras toujours opérationnel
Comme le précise ce communiqué, malgré l’impact, les performances de ce bras nommé Canadarm2 restent intactes, les dommages étant limités à une petite section de la flèche de ce dernier. En outre, un trou d’environ 5 milimètres de diamètre y est visible. « Le Canadarm2 continue de mener ses opérations prévues », indique l’Agence spatiale canadienne.
La nature exacte de l’objet responsable de la dégradation n’est pas connue, précise CNN. Il pourrait aussi bien s’agir de morceaux de roche, de micrométéorites, de particules de poussière que de fragments de peinture décollés d’un satellite, liste la chaîne américaine. Près de 23.000 de ces objets sont suivi par les différentes agences spatiales afin qu’ils ne rentrent pas en collision avec un satellite ou avec l’ISS.
« La menace de collision est prise très au sérieux. La Nasa a un ensemble de directives de longue date pour assurer la sécurité de l’équipage de la station. La sécurité des astronautes à bord du laboratoire orbital reste la priorité absolue de tous les partenaires de la Station », conclut quant à lui le communiqué canadien.
Source: bfmtv.com
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