Les enquêteurs se sont notamment appuyés sur la téléphonie, ainsi que sur des témoignages peu élogieux, afin de mettre l’homme devant ses contradictions. Celui-ci a finalement avoué dans la nuit avoir tué Karine Esquivillon.
Un dénouement redouté, mais attendu par les proches de Karine Esquivillon. Ce vendredi aux premières heures de la journée, le corps sans vie de cette mère de famille de 54 ans disparue depuis le 27 mars, a été retrouvé dans un bois situé à dix kilomètres du domicile de Maché qu’elle partageait avec son mari, Michel Pialle, dont elle était séparée.
La téléphonie, principal atout des enquêteurs
Ces derniers jours, jusqu’à son placement en garde à vue mercredi, l’étau s’était fortement refermé autour de cet homme de 53 ans au profil ambigu. Au cours de cette garde à vue, les enquêteurs se sont appuyés sur plusieurs éléments afin de faire craquer le suspect.
Or, les enquêteurs ont pu prouver qu’à chaque fois que le téléphone était activé, il bornait exactement aux mêmes endroits que celui de Michel Pialle, qui a également été examiné. En parallèle, Michel Pialle a dit à plusieurs reprises ne pas avoir le téléphone de Karine, alors que ces éléments tendent à discréditer cette version.
Témoignages peu élogieux
Les enquêteurs se sont également penchés sur une tentative de connexion sur une application bancaire du portable de Karine, après sa disparition.
Peu avant, Michel Pialle a tenté de se connecter depuis son ordinateur sur les comptes de Karine, puis a appelé la banque pour essayer de faire opposition. Là encore, les gendarmes pensent que le mari est l’auteur de ces tentatives de connexion.
Les enquêteurs ont également eu à leur disposition plusieurs témoignages peu bienveillants sur leur vie de couple. Certains disent que Karine avait peur de Michel Pialle. Ils ont également la certitude que l’homme est sorti la nuit qui a précédé la découverte du téléphone de Karine.
Peu avant deux heures du matin, ce dernier a finalement avoué les faits, arguant un tir accidentel alors qu’il nettoyait une arme à feu, retrouvée dans la rivière Vie. Une thèse que les enquêteurs ont du mal à croire, eux qui penchent pour une préméditation de la part de Pialle.
Comme l’a appris BFMTV, accablé par les élements contre lui et par la pression psychologique des gendarmes, il a tenu sa version durant de longues heur,es avant de finalement craquer au milieu de la nuit.
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