Afrique: Poutine consolide les bases de Wagner auprès de Bamako et Bangui

A Rwandan peacekeeper of the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA) (R), a private Russian security guard (C), and a member of the the presidential guard (L), stands guard while Central African Republic President Faustin Archange Touadera (not visible) is at the Barthélemy Boganda high school polling station in the 1st district in Bangui, Central African Republic (CAR), on December 27, 2020 during the country's presidential and legislative elections. - Voting began in the Central African Republic on December 27, 2020, in a key test for one of the world's most troubled nations. The polls take place after a week of turbulence, marked by accusations of an attempted coup, the brief seizure of the CAR's fourth-largest town and the dispatch of military personnel by Russia and Rwanda to help its beleaguered government. (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)

Selon l’Afp, le groupe paramilitaire Wagner va continuer d’opérer au Mali et en Centrafrique. L’information est du chef de la diplomatie russe, qui affirme en outre que la rébellion de cette organisation en Russie n’affectera pas la relation entre Moscou et ses alliés.

Aussi, la source ajoute que les es membres de Wagner travaillent au Mali et en République centrafricaine comme instructeurs. « Ce travail va bien-sûr continuer », a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien à la chaîne RT. Le ministre russe a estimé que l’Europe et la France « ayant abandonné la RCA et le Mali », ces pays se sont tournés vers la Russie et Wagner pour avoir des instructeurs militaires et « assurer la sécurité de leurs dirigeants ».

Pour les Occidentaux, Wagner est un instrument d’influence russe destiné à avancer les intérêts de Moscou, concurrencer ceux des Européens. Le groupe armé est aussi accusé de commettre des exactions là où il est déployé et d’extorquer les ressources naturelles. M. Lavrov a en outre estimé que la rébellion armée du chef de Wagner, Evguéni Prigojine, et de ses hommes déployés en Ukraine n’allait rien changer aux relations de la Russie avec ses alliés.

« Il y a eu beaucoup d’appels (de partenaires étrangers) au président (Vladimir) Poutine (…) pour exprimer des mots de soutien », a-t-il dit. « Avec les partenaires et les amis, non. Quant aux autres (pays), franchement, je m’en fiche. Les relations avec l’Occident collectif sont détruites, alors un épisode de plus ou de moins… » a estimé le diplomate.

allafrica

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